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Nouredine Boutayeb,directeur des collectivités locales sur les ondes des radios M.F.M : La commune, outil de proximité au service de la régionalisation
Les élections communales du 12 juin devraient marquer une rupture avec toutes les expériences passées. Le Wali Directeur général des Collectivités locales s'est longuement expliqué sur le sujet dernier sur les ondes des radios M.F.M. Eclairage : Le Directeur Général des Collectivités locales Noureddine Boutayeb a choisi le groupe des Radios MFM pour sa première sortie médiatique. Une émission spéciale consacrée à un large débat avec le consultant politique de la Radio, le Docteur Miloud Belcadi centré sur les élections communales du 12 juin prochain. Une date fatidique, comme le jugera le Dr Miloud Belcadi, qui a commencé d'abord par souligner toute l'importance que l'Etat accorde au volet médiatique dans le processus électoral en cours, et en a donné la preuve du fait que même le Directeur général des Collectivités locales, jusque là discret et réservé, a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses, livrant en toute transparence, toutes les informations et indications nécessaires relatives au dispositif mis en place pour assurer le déroulement des élections saines, et tout à fait irréprochables. Des innovations de taille C'était aussi l'occasion pour le Wali Directeur Général des collectivités locales, de faire le bilan de ce qui a été fait dans ce domaine tout au long des trente dernières années et de présenter un exposé exhaustif de l'état des lieux : qu'est-ce que la commune ? Quelle est sa relation avec les autres aspects et éléments de l'action communale : les citoyens, la nature des actions et des initiatives à prendre, l'ambition d'accéder à travers des communes tournant à plein régime et à un système de régionalisation fiable et avantageux pour toutes les composantes de la communauté marocaine. Auparavant, le Dr Belcadi s'était longuement attardé sur d'autres axes non moins importants comme les défis que l'Etat se doit de relever pour faire de ces élections communales une expérience exemplaire allant dans le sens des intérêts bien compris de tous les Marocains. Quels sont les principaux axes de la stratégie lancée par le ministre de l'Intérieur en date du 22 avril dernier ? Quelle est la relation entre sincérité des élections et ce qu'on appelle la bonne gouvernance et la nécessité de passer à un stade nouveau dans la gestion des affaires publiques, communales en particulier. Et enfin, quelle commune pour quels citoyens et quels citoyens pour quelle commune ? La réponse de Noureddine Boutayeb se fera d'abord sous la forme d'une contre-question. Peut-on parler, s'est-il demandé, de démocratie parlementaire sans démocratie locale ? Avant d'étaler son exposé indiquant que le Maroc compte désormais pas moins de 1503 communes, entre communes rurales et conseil de la ville avec des membres allant de 11 élus dans la plus petite commune à 131 membres dans un conseil communal de la taille du Grand Casablanca. Mieux, le DG des collectivités locales s'est imaginé au lendemain du 12 mai évoquant les tâches urgentes du Conseil et de son président dans cette nouvelle donne communale «après ces élections, chaque conseil procèdera à l'élection d'un président et d'un bureau et nous aurons ainsi dans chaque commune un président et un conseil communal censés assurer la gestion de la commune, alors que les autres membres assumeront leur rôle comme un Parlement pour juger et évaluer le travail conduit par le président». Les prérogatives du président Quels sont les services et les prérogatives de la commune et de son président ? Noureddine Boutayeb expliquera qu'au Maroc, l'ambition est que toutes les actions de proximité soient l'œuvre des collectivités locales». Ces prérogatives sont connues de tous les citoyens de l'électrification, à l'eau potable, en passant par les infrastructures d'accueil, l'assainissement, le transport en commun, les abattoirs, la santé etc … Le pari du Maroc est que toutes ces tâches soient accomplies par la commune pour se hisser au niveau d'une institution accomplissant toutes ses responsabilités. Le directeur des collectivités locales ne manquera pas de souligner également les innovations de ces élections. D'abord la barre de 3 % qui passera à 6 % pour les partis qui seraient représentés au sein des communes pour éviter les dispersions de voix et les alliances difficiles, et surtout le nouveau statut du président de commune de ses nouvelles prérogatives. Une prestation qui a mieux éclairé les citoyens sur la commune de demain et l'opportunité pour tous les citoyens de s'assumer pleinement dans la gestion de leurs propres affaires.