Ayrton Senna. 15 ans déjà… Le 1er mai 1994 disparaissait Ayrton Senna. 15 ans après, il est toujours considéré comme le plus grand pilote de F1 de tous les temps. Retour sur une légende. C'est en 1984 qu'Ayrton Senna inaugure sa carrière en Formule 1, au sein de la modeste écurie Toleman. Il s'illustre dès la 5ème manche, à Monaco, en réalisant une course époustouflante sous une pluie battante. Le pilotage sur le mouillé deviendra sa spécialité, sa signature. Fin 1984, il rejoignit ainsi l'écurie Lotus-Renault et débute son ballet de victoires. Mais c'est quatre ans plus tard que la légende Senna commence à naître, avec son passage chez McLaren-Honda. Il remporte son premier titre devant son coéquipier et désormais premier rival, Alain Prost. Suivra un second en 1990, puis un troisième en 1991. En 1994, en rejoignant Williams-Renault, écurie au faîte de sa gloire après deux saisons victorieuses, Senna est présenté comme archi-favori. Mais le troisième Grand Prix de la saison, le Grand Prix de Saint-Marin, disputé sur le tracé d'Imola en Italie le 1er mai 1994, tourna au cauchemar. En tête dans le sixième tour, Ayrton Senna perdit le contrôle de sa monoplace qui alla percuter un mur de béton à 210 km/h. Le pilote brésilien n'y survivra pas. Le matin de ce dernier Grand Prix, Ayrton Senna s'était enfin réconcilié avec son éternel rival, Alain Prost, qui était alors l'un des commentateurs de la chaîne française TF1. De sa monoplace, et en entamant un tour de circuit, il lui avait adressé ce message sonore en direct : «Avant de commencer, un bonjour spécial à mon ami Alain. Tu nous manques à tous, Alain !». Aujourd'hui, c'est le champion français qui pourrait lui envoyer le même message. «Tu nous manques à tous, Ayrton». Issu d'une famille riche et multimillionnaire lui-même, Ayrton Senna a toujours eu la fibre caritative. Après sa disparition, c'est sa sœur Viviane Senna Lalli qui a repris le flambeau, via la Fondation Ayrton Senna, organisme qui met en place des projets éducatifs pour les enfants démunis. Probablement la manière la plus noble de perpétuer le souvenir de celui que beaucoup considèrent encore comme le plus grand pilote de F1 de tous les temps. Ventes mondiales Volkswagen garde le titre Effondrement des marchés, fermeture d'usine, diminution des marges et chute de la demande n'y feront rien, après un premier trimestre 2009 particulièrement houleux, le japonais Toyota conserve sa place de numéro un mondial des constructeurs pour les ventes. Malgré une chute des ventes à deux chiffres (- 27%), Toyota a tout de même écoulé 1,76 millions de voitures. Volkswagen talonne de près son homologue avec un total de 1,39 millions d'immatriculations et une baisse des ventes plus contenue de 11,5%. Pour résumer, au titre de champion mondial des poids lourds des vendeurs d'auto, Toyota se serre la ceinture mais la conserve. Low-cost . La crise sert Dacia Alors que le constructeur de véhicule low cost annonçait il y a peu une hausse de sa production, l'effet est renouvelé pour mi-juin. L'usine située en Roumanie tire pleinement profit des primes à la casse européenne et de la baisse du pourvoir d'achat des pays de la zone euro. A l'heure actuelle, 1200 voitures sortent quotidiennement des lignes pour faire passer ce nombre à 1340. Il s'agit de la cadence maximale d'avant la crise où les lignes produisaient 1360 véhicules jours. Pour augmenter la cadence Dacia compte embaucher 500 ouvriers et prolonger le contrat de 400 autres. Cette tendance pourrait profiter dans un cadre plus large, selon le sondage réalisé par le cabinet CEGMA, 52,2 % des français se disent prêts à envisager l'achat d'un véhicule low cost.