Après le Maroc en 2004, l'Espagne en 2005, l'Italie en 2006 et l'Egypte l'année dernière, c'est le cinéma britannique qui sera mis à l'honneur du 14 au 22 novembre, au Festival International du Film de Marrakech pour sa 8ème édition. La programmation d'une quarantaine de films viendra donc saluer 40 ans de cinéma britannique, parmi lesquels des œuvres qui ont obtenu la Palme d'or comme «If» de Lindsay Anderson en 1968 ou «Le vent se lève» de Ken Loach en 2006. Au programme également, des films du célébrissime Alfred Hitchcock, comme «Les oiseaux» ou «Le grand alibi» ou encore «Orange mécanique» de Stanley Kubrick. En vedette également pour cette cuvée 2008, le cinéma marocain qui fêtera son cinquantenaire, un jubilé d'or caractérisé par cette nouvelle dynamique et une créativité sans précédent qui imprègnent désormais l'ensemble de la profession cinématographique marocaine. En exemple, l'œuvre de Mohamed Osfour, autodidacte marocain qui a participé à de nombreuses productions internationales tournées au Maroc et à qui, après avoir parodié les genres cinématographiques dans différents courts métrages a réalisé un 1er long métrage intitulé «Le fils maudit». On se souvient d'ailleurs que la 7ème édition avait mis en avant la richesse de la production marocaine en ne projetant pas moins de 14 films, dont «Les jardins de Samira» de Latif Lahlou qui concourait pour la fameuse Etoile d'or. Un hommage particulier est également prévu pour «la Russie d'Andreï Konchalovsky» avec la projection de 7 films dont «Gloss» le dernier en date. L'occasion pour le FIFM de présenter la Russie au travers de la talentueuse carrière internationale du réalisateur, avec un regard à la fois tendre, ironique et lucide. Enfin, le 8ème FIFM a décidé de saluer le talent du cinéaste Youssef Chahine disparu il y a quelques mois. 11 films seront donc projetés dans le cadre de cet hommage posthume. Originalité pour la version 2008, une programmation d'une dizaine de films pour les non et malvoyants, avec une technique «audio vision» qui permet l'accès au cinéma de cette catégorie de personnes grâce à un casque infrarouge. ■