Siham marchait dans une ruelle, vers 18 H 30, dans la ville de Taroudant. Elle habitait le quartier Cherrarda d'Ouled Taima. De jeunes garçons lui bloquent le chemin. Ils lui subtilisent tout ce qu'elle possédait, couteaux pointés sur son corps. Son sac à main contenait son portable, de l'argent et son acte de mariage. La plainte déposée par Siham et les signalements qui y ont été mentionnés ont conduit les policiers à mettre la main sur le cerveau de la bande. Abdelhak a été déféré devant la Cour d'appel d'Agadir qui l'a condamné à un an et demi de prison ferme. Ses complices, Mohamed et Ahmed ont fait l'objet d'un avis de recherche. La condamnation de leur copain leur a fait croire que le dossier était clos et qu'il était ainsi le seul à payer les pots cassés de leurs méfaits. Les deux fuyards ont refait surface et Siham les a localisés. Elle a de nouveau avisé la police judiciaire qui est restée à leurs trousses pour les coincer dans un café qu'ils aimaient fréquenter pour s'adonner à leurs activités favorites : la consommation des stupéfiants. Mohamed avait un casier judiciaire bien chargé, pourtant il n'était âgé que de 19 ans. Ahmed était lui aussi récidiviste. Depuis toujours, le gang s'attaquait aux jeunes filles démunies à partir du coucher du soleil pour les délester de leurs biens qu'ils écoulaient clandestinement pour avoir de quoi s'habiller et se droguer surtout. Ils ont été condamnés à six mois de prison ferme chacun.