Il est devenu vraiment intolérable de constater que rien n'est fait pour structurer les souks publics entièrement livrés à toutes les anarchies et trivialités de comportements de commerçants clandestins qui vous font dégoûter du déplacement. Pire encore, comment est-ce possible que, sous une canicule semblable à celle de ces derniers jours, des marchés entassés à même la rue comme à la Rue de Londres dans le quartier L'Océan de Rabat, aucune disposition d'hygiène n'est assurée avec des viandes, du poulet et du poisson «le nez dans le vent» assaillis par toutes les poussières et insectes et dégageant de forts relents sous une chaleur implacable ? Même rengaine y compris dans les espaces plus favorisés, pour ne pas citer le hall aux produits de la mer du marché central de Rabat, où le consommateur avisé n'ose même pas franchir la porte d'entrée tellement les mauvaises odeurs inondent les lieux sans que personne ne trouve rien à redire ni des contrôleurs, ni des marchands, ni des autorités ? Et qui plus est, en plein cœur de la capitale de souveraineté du Royaume. Mais quand cessera ce cirque ridicule et totalement inacceptable d'un autre âge ?