Seule une dizaine de circonscriptions n'ont pas encore de candidats officiels du PPS. C'est le cas notamment de Marrakech, Tanger Al Hafs, Agadir Idaou Tanane, Tan Tan, Benslimane, Nouasser, ainsi que certaines circonscriptions dans la région de Meknès-Tafilalet. "Participera, ne participera pas». C'est le refrain que chantent, depuis quelques jours, certains militants du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), au sujet de la participation de leur secrétaire général, Moulay Ismaïl Alaoui, aux prochaines consultations législatives du 7 septembre 2007. En effet, il y a quelques semaines, son nom circulait avec insistance dans le Gharb (et plus exactement dans la circonscription de Sidi Slimane), en tant que candidat. Une circonscription qu'il connaît déjà, puisqu'il y a été élu en 1997. Mais aujourd'hui, au PPS, on assure que «le Secrétaire général ne se présentera pas mais supervisera, en meneur des candidats, la campagne nationale du parti». Lors d'une dernière réunion, tenue le 3 juin à Rabat, le Bureau politique du PPS s'est prononcé sur quasiment toutes les candidatures. Ainsi, onze membres de cette instance, ont décidé de tenter leur chance dans des circonscriptions électorales. C'est le cas d'Asmae Chaâbi à Essaouira, Mustapha Labraimi à Azemmour, Nabil Benabdallah à Témara, Amine Sbihi à Salé-ville, Mohamed Boudra à El Hoceima, où il préside déjà le conseil communal, Abdenbi Saligane (ancien président du groupe parlementaire) à Sidi Kacem, Rahou El Hilaâ (qui n'a pas réussi à se faire élire au renouvellement du tiers de la Deuxième Chambre en septembre 2006) à Tiflet-Romani ainsi que Saïd Saâdi, Abdelouahad Souhail, Ahmed Zaki, tous les trois à Casablanca. Ceci, sans compter Hassan Chahbi, président du groupe à la Chambre des Représentants, qui siège au sein du bureau politique es-qualité et se présente à Fès. «Au total, le bureau politique a clos le débat sur 85 circonscriptions, mais si des éléments nouveaux apparaissent, on n'hésitera pas à changer d'avis», a affirmé, dans une déclaration à LGM, Mustapha Labraïmi, membre du bureau politique et candidat aux législatives de 2007. Celui-ci a ajouté, que « pour les dix autres circonscriptions, les débats se poursuivent, du fait qu'elles constituent un véritable bassin de voix où il faudra trouver les meilleures candidatures». En clair, il s'agit de circonscriptions où plusieurs candidats sont en lice et où des arbitrages, probablement douloureux, sont nécessaires. C'est le cas notamment de Marrakech, Tanger Al Hafs, Agadir Idaou Tanane, Tan Tan, Benslimane, Nouasser, ainsi que certaines circonscriptions dans la région de Meknès-Tafilalet. Ceci dit, les statuts du parti sont clairs au sujet de la procédure à suivre pour le choix des candidats aux élections législatives. Ainsi, tout commence au niveau des sections provinciales qui élaborent des propositions de candidatures, qui sont soumises par la suite, aux instances régionales. Ces dernières, après étude des différents dossiers, s'en réfèrent au Bureau politique, qui tranche sur l'ensemble des candidatures, aussi bien au niveau des circonscriptions, qu'au niveau de la liste nationale. Mais force est de constater, que le PPS n'a pas réussi à appliquer tous les principes politiques auxquels il croit et qui constitue pour lui, un véritable fond de commerce. Nous citerons la place de la femme dans la liste des candidatures. Ainsi, Mustapha Labraïmi a reconnu que «le nombre de femmes en tête de liste, reste en deçà des objectifs que le parti s'était fixé».