Après le lancement d'une version 7 places, Citroën dévoile son C4 Picasso dans sa déclinaison 5 places. Cette dernière se différencie par une esthétique plus dynamique. La série des Citroën Picasso n'en finit plus de s'étoffer. Aux-côtés du Xsara Picasso, qui restera au catalogue jusqu'en 2009, et le C4 Picasso 7 places, commercialisé en Europe il y a quelques mois (et bientôt au Maroc), le constructeur aux chevrons vient de lever le voile sur un troisième modèle reprenant le même patronyme, le C4 Picasso 5 places. Comme les deux autres modèles, le dernier-né est également un monospace compact… en tout cas plus compact que son volumineux que homologue 7 places qui, avec ses 4,59 m, hérite désormais du préfixe «Grand». Raccourci d'une bonne douzaine de centimètres, le C4 Picasso (tout court) se présente en fait comme le véritable remplaçant du Xsara Picasso (vous suivez ?…), qui va sur sa huitième année de carrière.Pour autant, il ne s'agit pas seulement d'une version «Medium» du monospace à 7 places. Le C4 Picasso se veut un modèle différent, mettant davantage en exergue un certain dynamisme, plutôt que la classique recette «habitabilité – modularité ». La chose est certes visible au niveau du gabarit plus contenu du véhicule, mais aussi à travers quelques artifices de style, qui différencient le C4 Picasso de son grand frère. Sur la face avant, seuls les optiques et le capot, orné de la fameuse calandre à chevrons, sont repris tels quels. Le bouclier reçoit en revanche un traitement différencié, où le trapèze formé par la bouche d'aération, plus marqué, donne plus de punch au faciès du monospace. Les designers ont en outre affublé les ouvertures d'une grille en nid d'abeille, suggérant sans équivoque une certaine sportivité. De profil, le C4 Picasso «court» se démarque également par un petit décroché de ceinture de caisse, à l'amorce des portières arrière, rehaussé par un jonc chromé. Les montants arrière, noircis et dissimulés dans les vitrages, finissent de donner au monospace une belle fluidité. Moteurs “à mazout” Le becquet termine de dynamiser ce profil, tout comme les feux arrière horizontaux au dessin travaillé, sans aucun rapport avec ceux, verticaux, de son grand frère.Tout comme ce dernier, le nouveau Citroën revendique son appellation de “Visiospace”. Il a ainsi, lui aussi, droit à un pare-brise panoramique optionnel, remontant loin sur le pavillon, laissant apparaître le rétroviseur intérieur planté au beau milieu, avec son disgrâcieux capteur. Les montants affinés, comme les larges fenestrons et les vitres de custode, augmentent d'autant la surface vitrée, offrant à l'habitacle du C4 Picasso une luminosité unique dans le segment des monospaces. En parlant d'habitacle, il est à signaler que celui de nouveau venu ne se différencie guère de celui de la version 7 places… hormis l'absence d'une troisième rangée de sièges. Il hérite donc de la fameuse planche de bord sans console centrale et d'une modularité “up to date”, avec ses 3 sièges individuels de taille identique. En se passant de strapontins, le coffre (bien que raccourci) profite d'un volume record. Il passe ainsi d'une contenance de 500 litres sous tablette, à 1 734 litres une fois les sièges arrières démontés. Au chapitre équipements, on devrait retrouver les mêmes dispositifs de confort et de sécurité que ceux disponibles sur le Grand C4 Picasso : 8 airbags, ABS et ESP, clim automatique quadri-zone, boîte de vitesse robotisée, parfumeur d'ambiance… Sous le capot, l'offre de départ comporte 4 moteurs. Deux essence (1.8 127 ch et 2.0 143 ch) et deux diesel HDI (qui devraient assurer la grosse majorité des ventes) : le 1,6 l 110 ch et le 2,0 l de 138 ch, tous deux équipés d'un filtre à particules. La gamme de moteurs “à mazout” pourrait à terme s'allonger vers le bas, avec le 1,6 l HDI 90 ch, ou vers le haut, avec le récent 2,2 l HDi 170 ch. Selon les cas, 3 boîtes leur sont associées: mécanique 5 rapports, automatique (4 ou 6 rapports) ou manuelle pilotée (6 rapports). Rendez-vous au troisième trimestre 2007, pour la (probable) commercialisation du C4 Picasso sur le marché marocain.