La soi-disant opposante au régime tunisien, Sihem ben Sedrine, n'a pas respecté le Maroc qui a accepté de la recevoir sur son territoire dans le cadre de la conférence parrainée par l'UNESCO sur les journalistes maghrébins victimes de la répression. Ben Sedrine, qui est prise en charge «totale» depuis quelques années par plusieurs «riches» ONG européennes, a saisi cette occasion pour donner des leçons au Maroc en s'adressant aux journalistes maghrébins : «Nous nous sommes tus lorsque le régime Ben Ali a commencé à déraper. Ne faites pas la même erreurs». On se demande quel est le problème de cette «farouche» opposante avec le Maroc. Celle-ci qui, en plus, prétend, dans chaque conférence à laquelle elle participe à l'étranger, qu'elle est interdite de quitter son pays. Ceux qui voyaient la liberté avec laquelle bougeait Ben Sedrine aussi bien au Prep-com du SMSI (Sommet mondial pour la société de l'infrormation), tenu à Hammamet que pendant le sommet de Tunis, en novembre dernier, doivent douter de ses discours. Ce, sans trop s'attarder sur son train de vie qui n'a rien à avoir avec l'opposante persécutée qu'elle tente de montrer non sans larmes le plus souvent. Ses anciens collègues tunisiens résidents à Paris et Bruxelles sont les mieux placés pour donner les éclaircissements.