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La protection de l'environnement : l'eau et l'organisation du littoral au Maroc.

La protection de l'environnement : l'eau et l'organisation du littoral au Maroc.
Salah Chakor.
C'est le 20 janvier 2006, que l'Association des cadres et professionnels formés en Allemagne, avec la collaboration du l'Institut Goethe de Rabat, a organisé un séminaire sous le thème : l'environnement, l'eau et l'organisation du littoral au Maroc.
Animé par des chercheurs marocains et Allemands, ce séminaire a été une occasion pour mettre l'accent sur le danger auquel est exposé un environnement mal protégé, ce qui peut engendré des catastrophes pour la société et pour l'économie nationale.
Docteur Habil. Armin Rieser, expert allemand de l'eau a mis l'accent sur la dégradation alarmante que connaît notre environnement et qui est causé par la surexploitation des ressources naturelles et par le rejet des liquides non traités. Nos ressources en eau douces sont menacées a-t-il ajouté et par conséquent il est important d'agir rapidement pour amortir le risque.
Comme types de dangers, le conférencier a signalé : le rejet des eaux usées ménagères et industrielles sans traitement dans le milieu naturel, ce qui a commencé à affecter la vie sociétale et favorise le développement des maladies et épidémies. Ces mauvaises pratiques affectent directement les eaux potables et les polluent. L'insuffisance de la collecte des déchets solides est aussi l'origine de ces problèmes. Et si ces collectes sont faites, les déchets sont généralement déchargés en plein espace naturel et dans les forêts, ce qui pollue le principal poumon de la biosphère.
L'eau, ressource essentielle de la vie et de tout développement, devient limitée et expose l'humanité au danger à l'horizon de 20050, ajoute cet expert allemand. La soumette d'alarme est alors déclenchée pour attirer l'attention des usagers de cette ressource et les appeler à être vigilant et à en faire la bonne utilisation, surtout que parmi 20 milliards de mètres cube d'eau mobilisable, 13,870 milliards ont déjà été prélevés entre 1999 et 2000 (0,007% de la totalité d'eau est la part annuelle de la quantité prélevée).
Au Maroc, sur 63 stations d'épuration, seulement 23 fonctionnent correctement, a fait le constat de cet expert.
Il est aussi important de mettre en place une gestion cohérente de cette ressource. Les procédés d'épuration doivent être modernisés pour éviter la déperdition lors de la distribution des eaux (canaux d'irrigation.....). L'introduction d'une prime et d'une sanction pour la bonne et pour la mauvaise utilisation des eaux par les agriculteurs peut prévenir le danger en évitant le gaspillage. Egalement la mise en place d'une déontologie et d'une réglementation s'impose d'urgence. Aussi faut-il penser à inclure dans les programmes d'enseignements des chapitres se rapportant à cette question.
Aussi le littoral- biosphère mer terre- est un espace qui offre des ressources pour le développement, mais qui n'est pas sans pression de menaces. Cependant, pour faire face à ces menaces, il est important d'opérer des investissements corrects à économie durable, avec un programme intelligent de pelotage et de gestion intégrée. Ce qui peut asseoir une meilleure sauvegarde de ces espaces.
Prenant la parole, le Docteur W. Rosenthal a mis l'accent sur l'importance de la protection du littoral pour le maintien de l'équilibre bio sphérique. La vulnérabilité du littoral marocain à l'élévation du niveau de la mer, dû aux changement climatiques : cas de l'océan peut provoquer des dangers naturels, a-t-il évoqué. Il a par ailleurs signalé que le taux d'élévation du niveau de la mer est de 3 centimètres par an, ce qui fera une moyenne de 20 à 88 cm entre 1990 et 2100, ceci présente un danger énorme pour les villes du littoral et en particuliers aux investissements faits dans ces dernières. Si le Maroc compte 3500 Kms linéaires de côtes avec 113 régions, il est à signaler que 4 zones sont vulnérables : l'occidental, Tanger, Kenitra, casa et Agadir. Ce qui appelle à une grande vigilance. Par ce phénomène d'élévation de la mer, les plages ont tendance à diminuer en 2050 à 50% et en 2100 à 70%. Pour ce fait la protection par les plantations s'impose de toute urgence pour prévenir ces dangers qui risqueront de ravager les investissements en bord des mers et portera préjudice au tourisme. Et si aujourd'hui nous pensons uniquement à la création de l'emploi par n'importe quel moyen, demain nous auront le problème d'espace pour reloger les citoyens localisés sur régions du littoral.
Le professeur Maria Snoussi a, quant à elle, évoqué que le problème de la dégradation de la nature, des dunes, des faunes.... pour des besoins économiques est un phénomène qui va se retourner les prochaines années en catastrophe, si l'on ne fait des études d'impact. Le fait de vouloir résoudre les problèmes du chômage au détriment de l'environnement, ce n'est que du court terme. Mais l'essentiel est de s'occuper de la mise en place d'un programme pour le long terme et qui favoriserait le développement durable. La mise en œuvre d'un programme national pour informer la société civile de l'importance de la sauvegarde de la nature et de l'économie des eaux douces. Lequel programme doit se faire dans un langage facile et avec un langage local.
Enfin, il, faut dire que la protection de l'environnement est une question qui inquiète tout le monde, aujourd'hui, à travers le globe. De ce fait nous devons tous être vigilant et sensibiliser, chacun de son côté, les gens à ces dangers, à commencer par sa famille. Les séances de sensibilisation et d'information pourront donner de bons résultats, s'ils sont tenus avec acharnement et de manière continue. L'éducation a aussi un grand rôle à jouer dans ce sens, car elle peut aider à l'instauration d'une culture de l'environnement et de la protection du littoral


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