Le cubisme se définit comme étant une école d'art se proposant de représenter les objets sous des formes géométriques tels des carrés, triangles, pentagones, et autres... Louis Vauxcelles, le critique de la revue Gil Blas, inventeur du terme « fauvisme », fut le premier à employer le mot « cube » dans un article du 14 novembre 1908 sur l'exposition de Braque à la galerie Kahnweiler. Le 25 mai 1909, il qualifia les oeuvres de Braque exposées au Salon des indépendants de « bizarreries cubiques ». Bien que Louis Vauxcelles se considère comme le père de cette école, ce n'est que Pablo Picasso qui lui a donné ses dimensions universelles mettant en exergue par là l'utilité des mathématiques et leurs notions fondamentales dans l'art contemporain. Picasso écrivait : « Pourquoi ne pas être logique et ne pas admettre que notre vrai but est de construire, non de copier quelque chose ». Et pour une construction exacte d'un pentagone convexe, on est amenés à résoudre l'équation : x2 + ax = a2 de laquelle découle un nombre magique, w, racine positive de celle-ci lorsque a = - 1. Beaucoup d'artistes considèrent cette divine proportion de Luca Pacioli comme privilégiée depuis la nuit des temps... Et pour preuve ! Le nombre d'or - que les artistes de la renaissance ont attribués à cette divine proportion w - a été utilisé en architecture (pyramide de Chéops, Panthéon), en sculpture et en peinture. Ce nombre calculé donne : w = 1,618034 En outre, deux grandeurs c et d sont dans la même proportion que la plus grande avec leur somme si et seulement si leur rapport est justement égal au nombre d'or. Ce dernier est aussi la limite quand n tend vers l'infini du rapport entre deux termes consécutifs u(n) et u(n+1) de la célèbre suite de Fibonacci définie par la relation : u(n+1) = u(n) + u(n-1).