Le gendarme boursier américain, la SEC, a épinglé l'ex magnat de l'automobile Carlos Ghosn et l'un de ses lieutenants Greg Kelly, pour avoir dissimulé plus de 140 millions de dollars de rémunération qui devaient être versés à l'ex PDG de l'alliance Renault Nissan au moment de son départ à la retraite. La SEC et l'ancien patron de l'alliance automobile franco nippone Carlos Ghosn se sont mis d'accord pour trouver un règlement à l'amiable pour avoir dissimulé cette somme. Comme résultante, l'ancien homme fort de Renault s'est vu interdire de diriger une entreprise cotée en bourse pendant dix ans en échange d'abandon de poursuites pour fraude. Carlos Ghosn qui n'a pas contesté les faits s'est également vu payer la coquette somme de d'1 million de dollars, indique un communiqué de la SEC. « De 2009 jusqu'à son arrestation à Tokyo en novembre 2018, (Carlos) Ghosn, avec l'aide substantielle de (Greg) Kelly et de ses subordonnés chez Nissan, a pris part à une combine visant à dissimuler plus de 90 millions de dollars de rémunération, et a aussi augmenté de plus de 50 millions l'indemnité de retraite de Ghosn », a indiqué la SEC. Arrêté en novembre 2018 au Japon pour « abus de confiance aggravé » puis libéré sous caution au printemps dernier, reste toujours au cœur d'un feuilleton judiciaire. Son disciple au sein de Nissan qui s'est retourné contre lui pour reprendre la tête de Nissan, Hiroto Saikawa, n'a pas fait long feu chez le constructeur nippon qui lui a reproché les mêmes faits qu'il a révélés sur le compte de Carlos Ghosn. Le gendarme américain de la Bourse, la SEC, a accusé lundi Carlos Ghosn et un de ses lieutenants, Greg Kelly, d'avoir dissimulé plus de 140 millions de dollars de rémunération qui devaient être versés à l'ancien PDG de l'alliance Renault-Nissan au moment de son départ en retraite.