L'ancien président français Nicolas Sarkozy participera aux travaux de la deuxième Université d'été du patronat marocain, réuni au sein de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM). Ce sera à l'Institut supérieur de commerce et d'administration des entreprises (ISCAE) aujourd'hui et demain samedi. L'ancien chef d'Etat, « onéreusement » habitué à intervenir dans le cadre des forums et autres raouts mondiaux discutera sur « le rôle de l'entrepreneuriat dans le modèle de développement marocain. Nicolas Sarkozy est l'invité d'honneur de cette deuxième édition de l'Université d'été de la CGEM. Invité de prestige donc, il prendra part à un séminaire que les organisateurs ont intitulé « Le monde évolue constamment et rapidement. Quelle économie pour l'avenir? « . L'homme politique, retiré de la scène publique et n'assumant aucune responsabilité partisane après son élimination par François Fillon des élections présidentielles française lors des primaires de la droite, vient de publier un nouveau livre au cours de cette rentrée politique. Titré « Passions » aux éditions Humensis, il y relate notamment son ascension politique jusqu'à son élection en 2007 comme président de la République. Devenu, après son remplacement par François Hollande en 2012, un « conférencier de luxe », Nicolas Sarkozy participe à de nombreuses conférences dans le monde entier pour parler de divers sujets liés à la géopolitique, l'économie ou à la gouvernance mondiale. En mars 2018, il était l'invité du Crans Montana de Dakhla sur « l'Afrique et la Coopération Sud-Sud ». Photo Mounir Mehimdate Si la presse française estime ses interventions entre 85 000 et 200 000 euros par conférence, il reste fort improbable que la CGEM dévoile le montant qu'elle a du verser pour s'assurer la présence du sixième président de la Ve République. Notons que parmi les responsables politiques également conviés à ce rendez-vous, le patronat marocain annonce la présence du l'ancien Premier ministre béninois Lionel Zinsu, l'ancienne Première ministre sénégalaise Aminata Touré, présidente en exercice du Conseil économique, social et environnemental de son pays, ou encore l'ancien vice-premier ministre portugais Michel Cortica, délégué principal à la COP 24 de Katowice et Guillaume Dard.