La Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a mené les 9 et 10 septembre à la prison de Nador, une campagne de dépistage de la tuberculose, en effectuant des examens cliniques et radiologiques au profit des pensionnaires de cet établissement pénitentiaire. Cette campagne s'inscrit dans le cadre du programme « garantir les services de prévention, de traitement et de soins de santé dans les établissements pénitentiaires », indique la DGAPR dans un communiqué. Et de préciser que la campagne, organisée deux jours durant, avec l'appui de l'Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), vise à soutenir les efforts d'amélioration de l'offre de soins fournis aux détenus et à faciliter leur accès à tous les services de santé et de prévention, en particulier ceux liés aux maladies sexuellement transmissibles dont le VIH, la tuberculose et les hépatites virales B et C. Inscrit dans le cadre de la stratégie globale de la DGAPR dans le domaine de la santé, ce projet sera mis en œuvre initialement au niveau de cinq institutions pénitentiaires pilotes, à savoir les prisons locales d'Ain Sebaa (1 et 2), d'El Arjat (1 et 2), de Tanger 1, de Tétouan et de Nador 2, avant de le généraliser à d'autres établissements pénitentiaires. En marge de cette activité, des intervenants représentant l'association de lutte contre le SIDA (ALS), partenaire de ce projet, organisent des séances de sensibilisation et une campagne de dépistage du VIH, et assurent la formation d'agents de prévention parmi les détenus et le personnel des établissements pénitentiaires.