L'absence forcée du capitaine de l'équipe championne d'Afrique, Riyad Mahrez, à Wembley lors du match de la Community Shield, disputé dimanche entre Manchester City et Liverpool, ainsi que les déclarations en conférence de presse de Pep Guardiola pour expliquer ce choix suscite une vive polémique en Algérie et dans le continent. Le technicien espagnol a justifié la mise à l'écart de Mahrez par le fait que les médecins du club de City ignoraient ce que l'équipe médicale algérienne avait bien pu administrer comme médicaments à Mahrez lors de la CAN 2019. Il fallait laisser le temps au temps pour ne courir aucun risque lors d'un éventuel contrôle antidopage. Cela aura mis en danger les chances de Manchester City de remporter le trophée que les hommes de Guardiola ont soulevé grâce à une séance parfaite lors des tirs au but. Ces révélations, d'aucuns ont vite fait d'exploiter en détournant leurs teneurs. Particulièrement les médias africains qui au fur et à mesure du déroulé de l'affaire ne se sont pas gênés pour crier haro sur les Fennecs. Ils accusent Riyad Mahrez & Co d'avoir utilisé des produits illicites pour gagner la Coupe d'Afrique des Nations qui s'est déroulée en Egypte. La FAF et la CAF ne se sont toujours pas prononcées sur cette polémique qui ne cesse d'enfler. D'autant plus que, dernièrement le journal britannique « The Telegraph », de quelques gouttes d'huile sur le feu, y a ajouté du sien. En effet selon le média Riyad Mahrez, toujours dans cette perspective (risques encourus lors d'un contrôle antidopage) ne devrait pas participer avec son club lors du premier match de la saison en Premier League contre West Ham. Il étaye cette info par le fait que le capitaine de la sélection algérienne est toujours en attente du prononcé du staff médical de Manchester City à propos du délai après un traitement médical que Mahrez aurait pris en Egypte pour se soigner. Les médicaments seraient liés aux sinus et selon l'Agence antidopage de la Grande-Bretagne, les traces de tels traitements pourraient rester dans le système pendant plus d'une semaine et restent même détectables bien après. De plus, selon l'AMA (Agence mondiale antidopage) nombre de traitements des sinus et des yeux ne doivent pas être pris lors des compétitions. M.J.K