Le département de Said Amzazi et les enseignants administrateurs, victimes du décret 2.18.294 auraient « enfin » trouvé un compromis. Selon une source de Hespress Fr, la direction des ressources humaines relevant du ministère de l'Education nationale s'est entretenue, mardi 25 juin, avec les cinq syndicats les plus représentatifs de l'enseignement pour revoir les modalités du décret 2.18.294 qui a impacté les enseignants de 2015, 2016,2017,2018 qui ont passé le concours de qualification au sein des centres régionaux des métiers de l'éducation (CRME). Dans ce sens, il a été décidé de modifier le décret de formation comme un signe de bonne volonté du ministère de l'Education nationale et pour rendre justice aux enseignants touchés par ce décret, en décidant de prolonger la durée de formation d'un an à deux ans. Les diplômés du concours de qualification passeront à ce moment-là directement à l'échelle 11. La forme globale de ces modifications sera présentée dans le cadre d'un amendement global visant à établir la composition de base des professions plutôt que la réadaptation. Pour mieux comprendre les revendications de cette catégorie d'enseignants, victimes du décret 2.18.294 modifiant et complétant le décret n02-02-854 hija 1423 (10 février 2003) portant statut des personnels du ministère de l'Education nationale qui ont entamé une grève de faim de 48h le 10 et 11 juin dernier, il faut remonter à 2015. Notre source explique qu'à cette époque les enseignants administrateurs souhaitant passer le concours de qualification au sein des centres régionaux des métiers de l'éducation (CRME) devaient tout d'abord disposer d'une licence, 4 ans d'ancienneté, être statué au rang 2 et l'échelle 10. Pour ceux qui ont intégré la formation en 2015, ils attendaient l'application de la nouvelle réforme en 2018 sans savoir que leur ancienneté et leurs échelles seront revues à la baisse et non pas à la hausse, ce qui a justement engendré ce mouvement de colère de cette catégorie de cadres de l'enseignement. En mai dernier, les cinq syndicats de l'enseignement les plus représentatifs (FNE-UMT-FDT-UGTM-CDT) ont pu s'entretenir avec le directeur adjoint des ressources humaines relevant du ministère de l'Education nationale, suite à la grogne de la coordination nationale des victimes du décret 2.18.294, qui a « reconnu la légitimité de leur dossier revendicatif soulignant qu'une réponse devait être donnée aux enseignants le 3 ou le 4 juin, ce qui a donné lieu à la suspension du programme de protestation des enseignants». Pour conclure, notre source avance que le département de Said Amzazi a décidé de régler la situation des victimes du décret 2.18.294, à travers le traitement, au fur et à mesure, des situations de l'ensemble des diplômés du concours de qualification, en leur accordant une promotion. Seront traités en premier les dossiers des enseignants de 2015, jusqu'à arriver à ceux 2018.