Les jeunes rappeurs Big Flo&Oli et le loveur Dadju, ont régalé le public de la scène internationale, dimanche 23 juin, pour leur première participation au Festival Mawazine Rythmes du Monde. De jolis textes et de la bonne humeur ont rythmé cette 3e soirée du festival. Les jeunes festivaliers ont eu rendez-vous, dans un premier temps, avec les frères de Toulouse, visiblement très heureux de se produire au Maroc. Photos Mounir Mehimdat Olivio et Florian, surnommés Big Flo et Oli se sont rapidement mis dans le bain, en arborant les maillots des Lions de l'Atlas. Bien loin des clichés des rappeurs crus aux attitudes « bling-bling », les jeunes artistes chantent la vie quotidienne avec ses hauts et ses bas, avec des textes simples et poignants, comme dans « Comme d'hab » ou encore « Nous aussi 2 ». Devant un public déchaîné, ils interprètent "Alors alors" puis "Papa", morceau écrit en hommage aux origines argentines de leur père. Ces derniers ont d'ailleurs avoué avoir des origines également algériennes. Pour sa troisième journée, Mawazine a encore une fois fait un carton grâce à la qualité artistique du groupe de rap français Bigflo & Oli qui a ébloui les spectateurs de la scène de l'OLM Souissi. Credits Photo: Sife Elamine Photography #Bigflo_Oli #Mawazine #Mawazine2019 pic.twitter.com/ev3EdyklYG — Festival Mawazine (@FestMawazine) June 24, 2019 Beatbox et cours de chant Pour faire monter la température, le duo fort de son habilité, avec Big Flo à la batterie et Oli à la trompette ont fait honneur à leurs origines argentines, avant de faire bouger tout le public en invitant leur ami et champion de beatbox Wawad. Très taquins, les deux frères ont tenu à faire connaissance avec le public marocain en lui proposant des cours de chant, avant d'inviter les festivaliers à chanter leur hit « Dommage ». C'est dans la joie et la bonne humeur que les deux Toulousains ont réussi à captiver le public par des histoires contées en toute honnêteté. Photos Mounir Mehimdat Dadju, le tombeur de ces dames Dadju a hissé la gente féminine du public de l'OLM Souissi au rang de « Reine ». Très attendu par un public essentiellement composé de jeunes, le petit frère de Maître Gims reçoit un accueil très chaleureux de la part de ses fans qui s'impatientent de chanter et danser sur ses plus gros hits. Photos Mounir Mehimdat « Le Gentleman 2.0 » commence très fort avec son titre « Lion », hommage à toutes les femmes qui se battent au quotidien pour leurs familles. Le petit prince de la musique urbaine continue d'installer une atmosphère d'échange et de complicité, en interagissant avec son public, tout en continuant à enchaîner les tubes comme « J'ai dit non », « Ma fierté » ou encore « Déjà trouvé ». Le chanteur tant aimé Dadju a livré une prestation de folie ce soir à l'OLM Souissi devant une foule immense qui n'a cessé de danser et chanter tout au long de la soirée sur le rythme de ses tubes. Credits photo: Sife Elamine Photography#Dadju #Mawazine #Mawazine2019 pic.twitter.com/tYyqF4Eyct — Festival Mawazine (@FestMawazine) June 24, 2019 Sous les cris de ses fans, Dadju a fait trembler la scène en interprétant, "Bella Ciao", clin d'œil à son grand frère, Maître Gims, ainsi qu'à Naestro, Vitaa et Slimane, qui ont collaboré sur le son. Dans la séduction avec son public féminin, le natif de Kinsasha s'est adressé aux représentantes du « sexe faible » en interprétant son titre « Bébé », avant de les hisser au rang de « Reine ». Le lover n'en finit pas de faire fondre le public avec "Bob Marley", et « Jaloux », qui, à peine retenti sur scène, est chanté a cappella par le public. Très ému, Dadju est resté sans voix, laissant ses fans interpréter sa chanson pendant plus de trois minutes, avant de proposer de la rechanter en leur compagnie. C'est une opération séduction réussie pour Dadju qui repart avec beaucoup de souvenirs de son concert au Maroc.