Les pays membres du Comité des 24 (C24) de l'Assemblée générale de l'ONU, réunis à Grenade, dans les Caraïbes du 2 au 4 mai 2019, ont affirmé leur plein appui à l'Initiative marocaine d'autonomie pour la région du Sahara. Ainsi, les représentants de la Côte d'Ivoire, Sierra Leone, Dominique, Grenade, Saint Kits et Nevis, Papouasie nouvelle Guinée et Saint Lucie ont souligné que l'Initiative marocaine d'autonomie constitue la solution crédible et sérieuse au différend régional sur le Sahara marocain, comme reconnu par le Conseil de sécurité dans ses résolutions successives depuis 2007. L'ensemble des participants à cette réunion ont été unanimes dans leur soutien aux efforts du Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres, et son Envoyé personnel, Horst Köhler, en vue de parvenir à une solution politique et durable à ce différend régional. Ils ont, dans ce cadre, salué la dynamique nouvelle que connait le processus politique, affirmée par la récente résolution 2468 du Conseil de sécurité, qui a appelé à une solution politique, pragmatique, durable, réaliste et de compromis au différend régional sur le Sahara marocain. Plusieurs délégations se sont félicitées de la tenue des deux tables rondes avec la participation du Maroc, l'Algérie, la Mauritanie et le « Polisario », suite à l'invitation de M. Horst Köhler, ainsi que de l'accord des quatre participants de se réunir dans le cadre d'une troisième table ronde, les appelant à maintenir leur engagement jusqu'à l'aboutissement du processus. La solution politique A cet égard, ils ont félicité le Maroc pour ses efforts sérieux et crédibles, en vue de parvenir à la solution politique de ce différend régional, dans le cadre du processus de tables rondes, mené sous l'égide des Nations unies. Tous les pays africains, membres du C24, ayant participé au séminaire, en l'occurrence l'Ethiopie, la Côte d'Ivoire, le Congo et la Sierra Leone ont appuyé la primauté du processus politique onusien. A cet égard, le Congo et l'Ethiopie ont rappelé la décision 693, adoptée lors du 31è sommet de l'Union africaine, à Nouakchott, en juillet 2018, qui consacre l'appui de l'Union africaine à l'exclusivité onusienne du processus politique. Plusieurs membres du comité ont appelé au recensement des populations des camps de Tindouf comme recommandé par le Conseil de sécurité dans ses résolutions, depuis 2011, et conformément aux règles du droit humanitaire international. Par ailleurs, le nouveau modèle de développement des provinces du sud ainsi que les efforts du Maroc pour la promotion socio-économique et le respect des droits de l'Homme au Sahara marocain ont également été salués par de nombreuses délégations. Enfin, plusieurs Etats membres ont salué la participation au séminaire, pour la deuxième année consécutive, des deux représentants démocratiquement élus du Sahara marocain, issus des élections régionales et législatives de septembre 2015 et octobre 2016, en l'occurrence Mhamed Abba, vice-président de la région Laâyoune-Sakia Al Hamra, et Ghalla Bahiya, vice-présidente de Dakhla Oued Eddahab. La participation des deux élus du Sahara marocain et le soutien massif à l'initiative d'autonomie et aux efforts du Maroc pour le développement socio-économique de ses provinces du Sud sont le fruit d'une mobilisation diplomatique tous azimuts du Royaume auprès des membres du C24, qui ont reconnu la justesse de la cause nationale du Maroc.