Le Maroc et l'Inde ont convenu d'établir un partenariat économique durable, de préparer un cadre juridique pour éviter la double imposition et de constituer un groupe de travail mixte chargé de traiter les barrières tarifaires et non tarifaires à même de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays. Lors de la sixième session de la Commission mixte, tenue mercredi à New Delhi, les deux parties ont fait le point sur l'évolution des relations bilatérales et examiné les moyens d'asseoir la vision novatrice que les deux pays pays souhaitent conférer à leur cadre de coopération. Les travaux de cette session ont été présidés par le ministre de l'Industrie, de l'investissement, du commerce et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, et le ministre indien d'Etat chargé du commerce, de l'industrie et de l'alimentation, Chhotu Ram Chaudhary. La Commission Mixte est un rendez-vous important dans l'agenda bilatéral pour la construction d'une coopération solidaire forte et bénéfique, à la hauteur des aspirations des deux pays, a indiqué Elalamy. « C'est un instrument efficace pour aller de l'avant dans la synergie maroco-indienne qui se déploie dans un esprit prospectif et dynamique. Elle contribuera à donner corps au Partenariat Stratégique à mettre en place », a-t-il souligné. Il a indiqué que cela fait plus de 60 ans que le Maroc et l'Inde entretiennent des relations qui se sont constamment renforcées dans plusieurs domaines. « Une forte impulsion a été donnée à ces relations avec la visite du Roi Mohammed VI en Inde en 2015 et la rencontre du Souverain avec le Premier ministre indien, Narendra Modi, lors de laquelle les deux Chefs d'Etat ont décidé d'élever les relations bilatérales au rang de Partenariat Stratégique « , a-t-il dit. Examen de plusieurs question Cette 6ème session de la Commission mixte a été marquée par l'examen de plusieurs questions portant sur les domaines de l'industrie, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche maritime, du transport ferroviaire, du développement rural, de la santé, de l'industrie pharmaceutique, de la télémédecine, des eaux et forêts, de l'énergie, des mines, du développement durable, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Les discussions ont également porté sur d'autres secteurs, notamment la justice, la sécurité, la santé, la culture, la formation audiovisuelle, l'intégration professionnelle, l'économie sociale, la formation professionnelle et la jeunesse et les sports. Les deux parties ont aussi abordé des sujets relatifs à l'artisanat, au développement urbain, aux télécommunications, aux technologies de l'information et à la communication (TIC), aux télécommunications, au journalisme, au transport maritime et routier, au transport aérien, maritime et routier. Elles ont, en outre, mis l'accent sur la nécessité d'assouplir les procédures pour les visas d'affaires pour promouvoir les activités économiques entre les deux pays.