Pour son premier solo show, Ghizlane Agzenai posera ses pinceaux à la Galerie 38 de Casablanca où elle y présentera sa toute première exposition « Totem », dès le 21 mars 2018. Une exposition colorée qui invite les amateurs d'art dans un univers de formes géométriques marqué par un optimisme communicatif. Après avoir habillé la façade du Musée Mohammed VI lors de la 4e édition du festival Jidar, et marqué les murs de Paris, Barcelone ou encore du Linz, l'artiste marocaine ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Ses œuvres, reposant sur une trame précise, calculée, où chaque centimètre compte et s'intègre dans une réflexion globale, sont composées de formes qui se juxtaposent, s'entrelacent, afin d'obtenir des volumes épurés mais puissants, baigné dans une multitude de couleurs vibrantes. Avec un sens esthétique aiguisé et un goût prononcé pour les signes de la modernité graphique, Agzenai a développé tout au long de son parcours une passion pour l'art urbain (tags, graffitis, BD …) devenu son laboratoire de création visuelle. Après maintes expérimentations formelles et recherches autour de l'esthétique abstraite, Ghizlane Agzenai s'est intéressée au mouvement de l'Op'Art où les formes géométriques créent l'illusion de 3D. Une artiste urbaine Adepte de l'abstraction géométrique, Ghizlane Agzenai a recours à des formes et à des couleurs contrastées, disposées en aplats mais aussi parfois en sculpture pour jouer avec la perception des spectateurs. Inspirée par les espaces, l'artiste manipule à la fois l'image et l'arrangement de l'objet, de sorte à ce que son public observe, analyse, et devienne pour ainsi dire acteur de ses œuvres. Grâce à l'expérience acquise durant ses expositions aussi bien au Maroc qu'à l'étranger, la jeune femme a réussi le pari de devenir l'une des premières artistes féminines urbaines marocaines a habiller les murs du royaume de ses créations. Dans quelques mois, c'est une enceinte de pas moins de 210m2 qui sera couverte d'une pièce magistrale et colorée à Vigo, en Espagne.