Devant les députés, Nadia Fettah défend les dimensions essentielles du PLF 2025    La chambre des représentants adopte à la majorité la première partie du PLF 2025    Le Conseil de gouvernement adopte un projet de loi relatif au code du médicament et de la pharmacie    Le Polisario a commémoré, en catimini, sa «guerre» contre les FAR    Maroc : Les industries militaires exonérées de l'impôt sur les sociétés    Maroc-Japon : un roadshow à Tokyo pour attirer les investissements    Le PLF 2025 comprend des mesures gouvernementales consacrées à l'Etat social    QatarEnergy fournira jusqu'à 7,5 Mt de soufre à OCP Nutricrops    Tourisme : Nouveau record de 14,6 millions d'arrivées au Maroc fin octobre    Inondations: Le Maroc mobilise un dispositif logistique significatif en solidarité avec l'Espagne    Russie : Une île de l'Arctique rayée de la carte à cause du changement climatique    Les prévisions du vendredi 15 novembre    Morocco : Tax breaks for military industry development    Dakhla to host 18th congress of the Most Beautiful Bays in the World    Qualifs CAN 25 : Le Gabon se qualifie avant d'affronter le Maroc ce soir    LCI Career Expo. De l'employabilité à l'emploi    Botola : Lancement officiel de « la carte des stades » pour la couverture des matchs    Casablanca-Settat : Le budget 2025 estimé à plus de 1,4 milliard de dirhams    Rugby à XV : Casablanca accueillera du 18 au 24 novembre les éliminatoires de la Coupe d'Afrique (Groupe B)    Bayern Leverkusen : Amine Adli a débuté sa rééducation    Elim CAN 2025 : Hakimi et Diaz parmi les joueurs les plus chers de la trêve internationale    La FIFA dévoile le trophée de la Coupe du monde des clubs 2025    La pomme marocaine    Conseil de gouvernement : adoption d'un projet de décret sur les activités exercées par les sociétés industrielles bénéficiant de l'exonération temporaire de l'IS    Maroc-Lesotho : La billetterie est ouverte    Addis-Abeba: CDC-Afrique recommande le premier test PCR en temps réel pour la Mpox fabriqué localement au Maroc    Les syndicats dénoncent la gestion défaillante du secteur de la santé    Azilal : Un mort et deux blessés graves dans un accident    Des prestations variées et attractives    La 1ère Invocation de la 36e Biennale de São Paulo débarque à Marrakech    Etats-Unis : Marco Rubio, un proche du Maroc, prendra les commandes de la diplomatie    Inondations en Espagne : 7 morts parmi les MRE dans la région de Valence    Maroc : Fortes rafales de vent et tempêtes de poussières    Entreprises publiques : ça va tanguer dans les Conseils !    France-Maroc : Un ambassadeur en daraâ pour écrire le nouveau livre [Edito]    Oscars : «Everybody loves Touda» qualifié dans toutes les catégories, une première pour le Maroc    «Poésie et peinture», l'exposition de Loubaba Laalej à la Fondation Hassan II pour les MRE    Regragui : « Nous allons au Gabon pour gagner »    Le parti de Donald Trump s'assure la Trifecta    Diabète au Maroc : Plus de 2,7 millions d'adultes et 25 000 enfants affectés    L'Argentine se retire de la COP29    Maroc-Arabie saoudite : signature de trois accords pour renforcer la coopération dans le domaine pénal    Trump nomme Marco Rubio au poste de secrétaire d'Etat    Hakim Ziyech adresse un message vibrant au peuple marocain    Fondation & Galerie Banque Populaire 3e édition : Quand l'art s'invite en résidence    Interview avec Sonia Okacha : « Au cinéma, l'apprentissage est une bobine qui ne cesse de tourner »    Tourné au Maroc, «Gladiator II» de Ridley Scott sort dans les salles nationales    Au Brésil, le Maroc élu vice-président de l'Assemblée générale de l'ICOMOS    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



JO 2024 : le PJD demande Benmoussa et Lahraichi à la barre de... l'Hémicycle
Publié dans Hespress le 13 - 08 - 2024

Le groupe parlementaire du PJD a lancé un appel pressant pour une réunion d'urgence de la Commission de la Culture, de l'Enseignement et de la Communication. L'objectif est de discuter en profondeur du « bilan désastreux et des résultats décevants du sport marocain aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
En effet, les Jeux Olympiques Paris 2024, censés être une vitrine de l'excellence sportive nationale, se sont transformés en un sujet de mécontentement au Maroc, malgré la breloque d'or de Soufiane El Bekkali et la belle virée des Lionceaux (U23) qui sont parvenus à fouler avec brio la dernière marche au podium. Les résultats mitigés de la délégation marocaine aux Jeux ont, en effet, généré une vague de grogne au sein du public et des médias, jetant une ombre sur les performances des athlètes marocains.
L'indignation a atteint son paroxysme lorsque le PJD, dans une missive datée du lundi 12 août, envoyée au président de la Commission a insisté sur la nécessité d'auditionner Chakib Benmoussa, ministre de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que Faïçal Laraichi, président du Comité olympique marocain (CNOM) pour s'expliquer sur cette débâcle. Une démarche qui témoigne de l'ampleur du malaise ressenti au sein de la classe politique, consciente des attentes légitimes de la population en matière de réussite sportive.
Des attentes non comblées
Le Maroc, pays de grands champions ayant marqué l'histoire olympique, avait placé de grands espoirs dans cette édition des Jeux. Pourtant, les performances ont été déçues, et ce, dans plusieurs disciplines sur lesquelles les attentes étaient particulièrement élevées. Cette situation a été perçue comme un échec du système sportif national, incitant les parlementaires à exiger des explications.
Les élus reprochent notamment le manque de préparation adéquate, une gestion peu transparente quant au développement sportif et un encadrement insuffisant des athlètes. Certains n'hésitent pas à parler de « gaspillage des ressources » et de « négligence » dans la gestion des talents sportifs. Le ton monte dans les couloirs du Parlement, où les voix s'élèvent pour demander des comptes.
Il est attendu, auquel cas où la demande serait exaucée, que les parlementaires questionnent les responsables sur les choix stratégiques retenus, les critères de sélection des athlètes, ainsi que sur l'utilisation des fonds publics destinés au sport de haut niveau. De nombreux observateurs estiment que le problème réside moins dans le talent des sportifs que dans l'organisation défaillante et le manque de soutien adéquat.
Cette situation révèle, une fois de plus, les lacunes du système sportif marocain, où l'absence de vision à long terme et la gestion peu rigoureuse des ressources continue de peser sur les résultats. Les appels à une refonte complète de la politique sportive nationale se multiplient, avec des voix demandant une révision des priorités et une meilleure structuration des fédérations sportives.
Un système à bout de souffle ?
La présence du ministre des Sports et du président du CNOM ainsi que d'athlètes ex-médaillés, si elle a lieu, au Parlement est perçue comme un signal fort. Elle s'inscrit dans une volonté plus large de moralisation et de restructuration du secteur sportif, où les dysfonctionnements sont pointés du doigt depuis plusieurs années. Les débats risquent d'être houleux, car il ne s'agit pas seulement de comprendre les raisons de cet échec, mais également de trouver des solutions pour éviter que le scénario ne se répète lors des prochaines échéances internationales.
Les critiques se concentrent par ailleurs sur la gouvernance du CNOM, dont les choix stratégiques sont remis en question. Les voix se multiplient pour réclamer une refonte complète de l'organigramme, afin d'y injecter un nouveau souffle et une vision plus ambitieuse. Les scandales liés à la mauvaise gestion des fédérations sportives nationales ne font qu'alimenter ce sentiment de désillusion générale.
Et, maintenant ?
Face à ce tollé, le ministre des Sports et le président du CNOM devront défendre bec et ongles leurs bilans respectifs. Mais, le mal est fait, et l'opinion publique semble d'ores et déjà avoir tiré ses conclusions. Le défi sera de convaincre les parlementaires, et par extension le peuple marocain, que des mesures concrètes seront mises en place pour redresser la barre et rétablir la confiance dans le sport marocain.
Les prochaines semaines seront cruciales pour l'avenir du sport au Maroc. Si des réformes profondes ne sont pas initiées, le risque est grand de voir le pays s'enliser davantage dans une spirale d'échecs sportifs, éloignant ainsi le rêve d'une nouvelle génération dorée, capable de redorer le blason du Maroc sur la scène Internationale. En somme, les Jeux Olympiques 2024 de Paris ont révélé les failles d'un système sportif à la dérive, et c'est désormais au Parlement de pousser pour les changements nécessaires, avant qu'il ne soit trop tard.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.