En réaction à la panne mondiale affectant les systèmes Microsoft Windows utilisant CrowdStrike, le Centre de veille, de détection et de réaction aux attaques informatiques (maCERT), relevant de l'Administration de la défense nationale, a émis un ensemble de recommandations. En voici la teneur. Suite à la panne majeure affectant de nombreux utilisateurs et services vitaux à travers le monde (aéroports, compagnies aériennes, banques, chaines de télévision, etc.), maCERT vient de publier une note d'information dans laquelle il recommande de : * identifier les systèmes concernés qui utilisent qui utilisent Crowdstrike Falcon sur les systèmes Windows, * retarder les mises à jour de Crowdstrike jusqu'à l'annonce de la résolution du problème; * restaurer le système à un point de restauration antérieur si c'est possible; * toujours tester les mises à jour dans un environnement de test avant de les appliquer à l'environnement de production; * toujours réaliser des sauvegardes du système afin de pouvoir le restaurer dans le cas de problèmes similaires. maCert souligne également qu'il est important de signaler à la Direction générale de la sécurité des systèmes d'information les incidents et les perturbations des services ainsi que les mesures prises suite à ces problèmes. Il est à noter que le patron du groupe américain CrowdStrike, vient d'annoncer que l'origine de cette panne informatique est identifiée et en cours de correction. « CrowdStrike travaille activement avec les clients touchés par un défaut trouvé dans une seule mise à jour de contenu pour les utilisateurs Windows (...) Il ne s'agit pas d'un incident de sécurité ou d'une cyberattaque. Le problème a identifié, isolé et un correctif a été déployé », a écrit George Kurtz sur X et LinkedIn, précisant que les systèmes Mac et Linux ne sont pas touchés. « La cause sous-jacente du problème a été corrigée et plusieurs applications et services Microsoft 365 ont retrouvé leur pleine fonctionnalité », a de son côté indiqué Microsoft, dans un message mis à jour sur son site internet. Certains services et applications Microsoft 365 sont encore touchés. « Nous surveillons cela de près pour nous assurer que nous progressons vers un rétablissement complet », a ajouté le géant américain de la technologie.