Des responsables marocains se trouvent actuellement en Espagne pour présenter le projet du méga stade de Casablanca qui devrait servir pour la finale de la Coupe du monde 2030. Le Maroc est en compétition directe avec l'Espagne pour accueillir la clôture de la plus importante compétition sportive mondiale. Les détails. Une importante délégation marocaine, composée de responsables du ministère l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville (département de la ministre Fatima Zahra Mansouri), de hauts fonctionnaires au sein du département d'investissement étatique, des architectes et ingénieurs, et une holding dont l'Etat détient des parts dont le nom n'a pas été divulgué, sont tous à Barcelone pour représenter l'offre marocaine, indiquent des sources proches au média ibérique El Espanol. Les membres de cette délégation se sont rendus en Espagne à l'occasion du salon Construmat, l'un des salons les plus importants de construction en Espagne auquel le Maroc est le pays invité, pour présenter le méga stade que le pays construira à Casablanca. Le Maroc compte construire d'ici 6 ans le deuxième plus grand stade au monde en termes de capacité de sièges (après le stade du Premier-Mai de Pyongyang), et plus grand stade d'Afrique pour dans l'optique de remporter l'organisation de la finale de la Coupe du monde. Le Royaume qui mise grand et gros pour cette occasion, attendait avec impatience et détermination d'être choisi pour l'organisation de cette messe sportive à laquelle il a postulé à plusieurs reprises. La délégation marocaine présente à Barcelone devrait non seulement montrer sa capacité et son aptitude à organiser un tel événement, mais aussi convaincre des investisseurs pour miser sur ce grand stade qui pourrait éventuellement être construit complètement ou partiellement par des entreprises espagnoles qui pourraient profiter de l'embellie des relations entre les deux pays. Le Maroc présentera par ailleurs toutes les infrastructures du pays, comme les routes, les liaisons ferroviaires, les aéroports ainsi que les établissements touristiques. Alors que les sites de la Coupe du monde ne sont pas encore annoncés, et devraient l'être en 2026, soit 4 ans avant la date du début de la compétition, le Maroc a du pain sur la planche pour commencer les constructions et avancer dans son projet pour convaincre la FIFA. Pour le moment, la course à l'organisation de la finale ne compte que le Maroc et l'Espagne. Le Portugal a renoncé à cette idée n'ayant pas de stade répondant aux prérequis pour une finale, à savoir un stade de 80.000 places. Le plus grand stade du Portugal en capacité d'accueil se trouve à Lisbonne, l'Estadio de la Luz, mais il compte 64.642 places, soit pas assez de sièges. Le coordinateur de la candidature du pays, António Laranjo, avait ainsi indiqué que le Portugal ne sera pas l'hôte de cette finale. Il reste donc le Maroc avec un projet de stade de 115.000 spectateurs et l'Espagne qui en possède déjà deux avec la capacité demandée par la FIFA, à savoir le Camp Nou en rénovation actuellement, qui devrait accueillir 104.600 places d'ici 2025, et celui du Santiago Bernabéu, tout neuf pouvant accueillir 84.744 spectateurs. Les récents scandales financiers, de corruption, blanchiment d'argent et conflit d'intérêts dans lesquels la Fédération espagnole de football (RFEF) est empêtrée pourrait porter un gros coup à l'image et la crédibilité du dossier espagnol en faveur du dossier marocain. Pour le moment, les deux candidatures semblent favorites pour l'accueil de cette finale. L'avancement du stade de Casablanca sera certainement déterminant pour le choix final.