La vérité a fini par éclater concernant une prétendue participation des séparatistes du polisario à la Foire internationale de l'artisanat à Sfax, en Tunisie. Cette intox largement médiatisée par la pseudo « Agence de presse sahraouie », est en fait un canular, un de plus, qui cache une vérité toute autre. Selon une source bien informée qui s'est confiée à Hespress, il s'agissait en fait d'un événement parallèle organisé par l'Union générale des commerçants et artisans algériens. « C'est l'Algérie qui a organisé cet événement, totalement indépendant de la Foire internationale de Sfax, et elle y a convié des membres du front séparatiste pour exposer des produits hassanis marocains, avec l'intention claire, d'une part, de porter atteinte à l'intégrité territoriale marocaine, et d'autre part, de s'approprier le patrimoine culturel marocain », a expliqué la source. Ce faisant, la Fédération algérienne a tenté de faire croire à une exposition de dimension maghrébine, où sont exposés des produits marocains hassanis portant un « logo du polisario », mais les services diplomatiques marocains se sont vite rendus compte de la supercherie et sont intervenus pour son retrait. La source d'Hespress a, à cet effet, confirmé que « les autorités tunisiennes n'ont rien à voir avec cet événement et n'ont pas autorisé la présence de membres du Front. Elles ont même exprimé leur étonnement quand elles ont eu connaissance de l'affaire ». A noter que l'exposition algérienne s'est tenue dans la « Salle Carthage Qassas Bouziane » à Sfax, qui est en fait une salle de fêtes que l'État tunisien n'utilise pas pour ses expositions officielles, à l'instar de la Foire internationale de l'artisanat à Sfax. Il est donc évident que cette démarche du front séparatiste, qui a tout l'air d'un pétard mouillé, s'inscrit dans le cadre de ses tentatives désespérées visant à faire la propagande de « victoires diplomatiques illusoires », dont le véritable dessein est de camoufler l'état d'ébullition dans les camps de Tindouf. Les populations des camps de la honte crient, en effet, de plus en plus leur ras-le-bol de la situation inhumaine que leur imposent les mercenaires qui président à leur destinée, volant leur nourriture et se livrant à toutes sortes de trafics.