Le ministère délégué à la réforme de l'Administration et de la Fonction publique a signé, hier vendredi, avec l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), un accord de coopération pour l'intégration de la langue amazighe dans différents compartiments publics, où le Tamazight est encore absent. Accusant 7 années de retard, le Parlement n'a pas encore ratifié le projet de loi organique définissant le processus de mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe. En attendant, l'accord signé hier entre le département de Mohamed Benabdelkader et l'institution dirigée par Mohamed Boukous définit le cadre général de coopération et de coordination entre les deux désormais partenaire. L'objectif n'étant autre que l'intégration de la langue amazighe dans l'ensemble des compartiments publics et le renforcement de sa présence dans les administrations publiques, comme le souligne un communiqué conjoint. En vertu de cet accord, l'IRCAM traduira des documents administratifs en Tamazight, en particulier des publications ministérielles, des décrets, des textes juridiques, mais aussi des supports de communication en formats numériques, audiovisuels et écrits. La convention vise également à développer la coopération et les relations de partenariat entre les deux parties et l'encadrement des obligations du ministère et de l'Institut, afin d'activer et de renforcer l'intégration et l'usage de Tamazight dans les établissements publics. En vertu de l'accord, notons que l'IRCAM donnera un avis consultatif sur l'inclusion de Tamazight dans les mesures et procédures sur lesquelles le ministère travaille en matière de réforme administrative.