La coalition antijihadistes dirigée par les Etats-Unis a de nouveau démenti dimanche avoir tué des civils dans des frappes contre le groupe Etat islamique (EI) dans l'est de la Syrie et a accusé le régime syrien d'avoir bombardé le secteur. Plus de sept ans après le début de la guerre en Syrie, les vastes territoires qui étaient contrôlés par l'EI se sont réduits, sous le coup de plusieurs offensives, à une petite poche dans la province de Deir Ezzor, à la frontière irakienne. Dans ce secteur, les Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par la coalition, tentent désormais de déloger les derniers jihadistes de la rive orientale du fleuve Euphrate, tandis que les forces du régime, soutenues militairement par l'allié russe, sont stationnées sur la rive occidentale. Samedi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que 43 personnes, dont 36 membres des familles des combattants de l'EI, avaient été tuées par des raids aériens contres le village d'Abou el-Hosn, dans la province de Deir Ezzor, en les imputant à la coalition.