Les contrôleurs aériens avaient annoncé une grève de deux semaines à compter du 23 décembre. Ce débrayage a finalement été annulé après des négociations marathoniennes de 15 heures avec le ministre de l'inclusion économique, de la petite entreprise, de l'emploi et des compétences, Younes Sekkouri. L'accord conclu à l'issue de ces pourparlers vise essentiellement à préserver la paix sociale, a estimé le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. Lors du point de presse consécutif au conseil de gouvernement, réuni mercredi, Baitas a précisé que les départements de l'emploi et du transport ont été chargés par le Chef du gouvernement de superviser directement les négociations en vue de débattre de divers sujets intéressant les contrôleurs aériens, et qui ont finalement abouti à la suspension de la grève et à la signature d'un accord pour préserver la paix sociale. Le syndicat des contrôleurs aériens (Bureau national unifié des contrôleurs aériens), rappelle-t-on avait menacé d'observer un mouvement de protestation en assurant un service minimum pour une durée de 15 jours. Les protestataires réclamaient notamment de bénéficier de l'augmentation générale des salaires et mettaient en garde la direction de l'Office National des Aéroports (ONDA) contre l'atteinte à leurs droits et acquis, appelant « les bureaux locaux à doubler de mobilisation pour réussir ce combat pour la dignité ». Ils avaient notamment évoqué l'échec des discussions autour du versement de la prime de revalorisation salariale actée dans un protocole d'accord signé en 2019 avec la direction.