A l'instar de New York, les Etats américains de Californie et d'Illinois viennent de déclarer l'état d'urgence sanitaire sur fond de propagation de la variole du singe. Cette décision annoncée par les gouverneurs des deux Etats vise à renforcer les efforts de vaccination alors que le virus se propage au niveau du territoire américain, croit savoir la chaîne d'information CNN. Ces actions interviennent alors que plus de 5.800 cas probables ou confirmés de la variole du singe ont été signalés aux États-Unis. La Californie comptait plus de 800 cas mardi, tandis que l'Illinois en comptait plus de 500, selon les données des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Selon le média US, la décision de la Californie permet au personnel des services médicaux d'urgence de tout l'État d'administrer des vaccins contre la variole du singe approuvés par la FDA, élargissant ainsi la base des personnes capables d'inoculer les résidents contre le virus même si la pénurie de vaccins persiste. « La Californie travaille de toute urgence à tous les niveaux de gouvernement pour ralentir la propagation de la variole du singe, en tirant parti de nos tests robustes, de la recherche des contacts et des partenariats communautaires renforcés pendant la pandémie pour garantir que les personnes les plus à risque sont notre priorité pour les vaccins, le traitement et la sensibilisation », a indiqué le gouverneur de l'Etat Gavin Newsom dans un communiqué. Son homologue de l'Etat d'Illinois, Jay Pritzker, a précisé que l'état d'urgence sanitaire va permettre de mobiliser davantage de ressources pour lutter contre ce virus. « Je déclare l'état d'urgence pour étendre les ressources et les efforts de coordination des agences d'État pour répondre, traiter et prévenir la propagation de la variole du singe », a-t-il lancé dans un tweet. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a classé la variole du singe en urgence de santé publique de portée internationale. « Selon l'évaluation de l'OMS, le risque de variole du singe est modéré à l'échelle mondiale et dans toutes les régions, à l'exception de la région européenne, où nous estimons le risque élevé », a indiqué le directeur général de l'OMS.