Le stress hydrique auquel fait face le Maroc a fait réagir le ministère de l'Intérieur qui a émis une note à l'ensemble des walis des régions et gouverneurs des préfectures, des provinces et des préfectures d'arrondissement. L'objectif est de réguler l'utilisasation de l'eau potable alors le taux de remplissage des barrages est très faibles au niveau de la majorité des bassins hydrauliques du Maroc et la productivité des ressources en eau souterraine est très faible. Dans cette note, et en complément de la circulaire n°1937 du 17 février 2022, le ministre de l'Intérieur leur a rappelé que face à cette situation, ils sont tenus de réunir d'urgence les commissions préfectorales et provinciales instituées par l'article 89 de la loi 36-15 relative à l'eau. L'objectif étant de mettre en œuvre les actions nécessaires à une gestion rationnelle des ressources en eau et garantir l'approvisionnement en eau potable de la population. Ces actions consistent particulièrement en : -L'application de restrictions sur les débits d'eau distribués aux usagers -L'interdiction de l'arrosage des espaces verts et des golfs à partir des eaux conventionnelles (eau potable, eau de surface ou eau souterraine) -L'interdiction du lavage sur les voies et places publiques par de l'eau potable -L'interdiction des prélèvements illicites d'eau au niveau des forages, des puits, des sources, des cours d'eau et des canaux de transport de l'eau -Le remplissage des piscine publiques et privées une fois par an. Ces piscines doivent être équipées par un système de recyclage -L'interdiction de l'usage de l'eau potable pour le lavage des véhicules et engins. Le ministre a insisté pour que toutes les autorités veillent à la stricte application des dispositions nécessaires à ce sujet.