Cristiano Ronaldo, qui rattrape à peine sa bonne forme avec son nouveau club la Juventus, est revenu sur les raisons de son départ étonnant du Real Madrid l'été dernier, et semble ne pas digérer le comportement de son ancien président Florentino Pérez à son égard durant ses dernières années sous le toit madrilène. Dans une interview accordée à France Football, le quintuple Ballon d'Or, s'est exprimé autour de sa sortie de son ancienne « maison madrilène », et n'a pas hésité à tacler Florentino Pérez, la personne majeure qui l'a poussé vers l'évasion de la Casa Blanca. Le Portugais s'est amèrement plaint du comportement de la direction de son ancien club, présidée par Pérez, lui, qui ne se sentait plus en chaleur, comme lors de ses premières années passées dans les travées du club. « Je sentais à l'intérieur du club, surtout de la part du président (Florentino Pérez), qu'on ne me considérait plus comme au début. Les quatre ou cinq premières années, j'avais la sensation d'être Cristiano Ronaldo. Moins après. Le président me regardait avec des yeux qui ne voulaient plus dire la même chose, comme si je n'étais plus indispensable, si vous voyez ce que je veux dire», a confié le meilleur buteur de l'histoire du Real Madrid, au magazine français, France Football. La nouvelle vedette de la Juventus de Turin, n'a pas hésité à écorcher un peu plus son ancien patron, en confiant que leur relation n'a jamais été aussi « charmante » que l'on pensait vraiment. « Il ne m'a jamais regardé que comme une relation d'affaire. Je le sais. Ce qu'il me disait ne venait pas du cœur», déplore-t-il, avant d'en remettre une couche : « c'est ça qui m'a fait réfléchir à la possibilité de partir. Parfois, je regardais les infos, où on disait que je demandais à partir. Il y avait un peu de ça, mais la vérité est que j'avais l'impression que le président ne me retiendrait pas. » À croire Cristiano, c'est bel et bien à cause de Florentino Pérez qu'il a quitté sa niche madrilène, pour prendre la direction imprévisible de la Juventus. Le Portugais met ainsi fin à l'ambiguïté qui accompagnait son départ, avec une telle sortie cinglante à propos de l'emblématique président des Los Blancos.