Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), a réagi à l'accompagnement médiatique des opérations en cours pour tenter de sauver l'enfant Ryan , coincé depuis vendredi dans un puits à Ighrane, relevant de la commune Tamorot (province de Chefchaouen). Ce faisant, le SNPM, qui a exprimé son inquiétude quant au sort de l'enfant et son soutien à la famille en cette douloureuse circonstance, a toutefois tenu à attirer l'attention sur certaines pratiques contraires à la déontologie de la profession de journaliste. En revanche, le Syndicat affirme dans un communiqué, relever également le travail effectué par les sites Internet et les journalistes qui ont privilégié l'éthique professionnelle et le professionnalisme dans le reportage, l'information, le commentaire et la sélection des interlocuteurs, afin de rendre compte fidèlement des événements en cours. Sur cette base, le SNPM a fait part de son soutien et sa solidarité avec la famille de Ryan qu'il souhaite voir sortir et revenir sain et sauf parmi les siens, sa grande considération pour le formidable travail accompli par toutes les équipes de secours de la protection civile, de la gendarmerie royale, des forces auxiliaires, des autorités locales et régionales, et de tous ceux qui sont intervenus, y compris les ingénieurs, les topographes et le personnel médical. Le Syndicat appelle également tous les correspondants et journalistes présents sur les lieux de l'incident, ainsi que tous les sites et plateformes professionnels à : – Respecter une déontologie professionnelle qui impose de vérifier l'information avant son annonce, et d'éviter les titres et les Unes trompeurs et inquiétants – Sélectionner des interlocuteurs qualifiés et habilités, et éviter d'interviewer et de photographier des mineurs. Selon le syndicat, « nous sommes dans un moment national et humanitaire qui exige que la principale préoccupation pour nous tous soit de sauver l'enfant Rayan, et de fournir à l'opinion publique des informations fiables, et donc de ne pas tomber dans le piège de rechercher le buzz au détriment de la vérité ».