Yassine Alaoui Ismaili, alias Yoriyas est un photographe de renom. Un Marocain qui a dépassé les frontières et qui met en lumière l'art de la photographie au niveau mondial. Le natif de Casablanca en 1984 a vu ses clichés paraître dans des médias internationaux, tels que le New York Times, The Washington Post, CNN Magazine, Vogue, The Guardian, et la liste est longue et tout autant prestigieuse. National Geographic, vient de publier un article sur l'artiste et sa dernière exposition "Casablanca, not the movie". Le natif de Casablanca, primé à plusieurs reprises a attiré l'attention de l'Occident puisqu'il fait un travail recherché, minutieux et original. Très jeune, il tombe amoureux des mathématiques, puis à 16 ans, craque complètement pour la danse. L'adolescent qu'il est devient breakdancer. Ses voyages autour du monde, près de 30 pays au compteur, comme danseur professionnel l'amènent à se passionner pour la photographie. "Le mix entre son héritage nord africain, les échecs et son amour pour la danse l'ont mené vers une méthode unique d'expression à travers la photographie", précise le site internet de l'artiste de 34 ans. "Les personnes dans la rue sont comme des danseurs" Ses études en mathématiques ont aidé le jeune homme à "calculer différemment les angles et choisir les meilleures perspectives", précise Yoriyas à National Geographic. La danse aide l'artiste sur la partie physique du métier. Il se sent "plus flexible" et capable "d'aller vite, de sauter et user de (sa) flexibilité pour prendre une photo d'en bas". Pour Yassine Alaoui Ismaili, le viseur de la caméra est "comme une scène et les personnes dans la rue sont comme des danseurs". La persévérance et la ténacité de l'homme de 34 ans lui ont permis de gagner le Cap Prize 2018 (The Contemporary African Photography Prize), Les nuits photographiques Essaouira (2016) et le World Street Photography Hamburg (2015). L'amour que porte Yoriyas à la ville de Casablanca l'a amené à en faire son sujet de prédilection. La complexité de la ville cosmopolite et "son étrangeté" font les caractéristiques de la capitale économique du royaume. "J'envoie une lettre d'amour à la ville où je vis et où j'ai grandi", déclare le photographe. Le travail artistique de Yoriyas a été exposé dans le monde entier : La fondation Hermès à Paris, le musée historique de Miami, le festival d'art contemporain de Bale, et le 1-54 African art Fair x Hassan Hajjaj Marrakech. Ph. Yoriyas