La Direction Générale de la Sécurité Nationale (DGSN), dans le cadre de ses résultats pour l'année 2021, a indiqué avoir atteint, au cours de l'année qui s'achève, un taux record de 95% en termes de répression de la criminalité en général et 80% dans les crimes associés à la violence. La DGSN affiche également la volonté, dans le domaine de la lutte contre la criminalité et du renforcement du sentiment de sécurité, d'actualiser et d'adapter ses plans de travail à l'urgence sanitaire imposée par Dame Covid et renforcer l'appui systématique de la police scientifique et technique à la recherche criminelle. De même, la Direction fait état du renforcement des équipes spécialisées dans la lutte contre la criminalité, en plus de la programmation d'opérations de sécurité qualitatives et intensives dans plusieurs grandes villes, ce qui a permis, souligne-t-elle, à atteindre un taux record pour ce qui de celui d'interception et de réussite pour élucider les crimes. En termes de chiffres, les services de la DGSN ont traité 1.153.741 dossiers d'injonction au cours de l'année en cours, qui ont abouti à la saisie et à la soumission de 1.425.102 personnes dans les différents parquets. Ceci correspond à une augmentation du nombre de personnes déférées devant la justice, de près de 43%, et du nombre de personnes recherchées et arrêtées de 36%, par rapport à l'année précédente, une année marquée, rappelle la DGSN par l'application de mesures de confinement. Quant aux indicateurs de délinquance violente, ils n'ont cessé de baisser au cours des six dernières années, tandis que pour l'exercice en cours, ils n'ont pas dépassé 4%. Ainsi, 45.829 cas de ce type ont été enregistrés et traités, ce qui a permis l'arrestation de 31.188 personnes qui ont été présentées à la justice. C'est là une augmentation du nombre de personnes arrêtées d'environ 15%. Par ailleurs dans une analyse qualitative des statistiques de criminalité enregistrées, les services de sécurité nationale ont traité 82.950 affaires liées à la possession et au trafic illégal de stupéfiants et de substances psychotropes, selon lesquelles un total de 103.589 personnes, dont 261 citoyens étrangers, ont été déférés à la justice. Quant au taux de saisies de stupéfiants, il y a eu une augmentation record de la cocaïne, après que les services de sécurité nationale aient saisi 433 kilogrammes au cours de l'année en cours, contre 132 kilogrammes l'année dernière. Pour ce qui est des drogues saisies, elles s'élevaient à 191 tonnes et 158 kilogrammes de chira, en baisse de 12% par rapport à l'année précédente, et 3 kilogrammes d'héroïne, en baisse de 64%. Par ailleurs, les opérations conjointes des Services de sécurité nationale et la Direction générale de la surveillance territoriale (DGST) ont permis l'avortement de tentatives de trafic de 1.437.362 comprimés psychotropes, dont 53;75 d'ecstasy, avec une augmentation record de plus de 201% par rapport à l'année 2020. Au niveau de la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a déféré au ministère public chargé des affaires de terrorisme 38 personnes soupçonnées d'implication dans des affaires de terrorisme et d'extrémisme violent. Les services de sécurité ont également réussi à démanteler 150 réseaux criminels actifs dans l'organisation l'immigration clandestine, et à arrêter 415 organisateurs et médiateurs. De même, 12.231 candidats à l'immigration clandestine ont été arrêtés, outre la saisie de 742 documents de voyage falsifiés, 67 canots pneumatiques et 47 moteurs, en plus de 65 véhicules soupçonnés d'être attelés à des fins de déplacer des personnes.