Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé la composition de la nouvelle équipe gouvernementale, qui suit les élections législatives boycottées par le peuple. Le nouveau gouvernement signe le grand retour du diplomate Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires Etrangères. Selon un communiqué officiel, pas moins de 17 ministres ont été reconduits et seuls deux portes-feuilles ont été changé, entre les deux équipes. Le président se sépare du ministre de la Justice et du chef de la diplomatie. Après les législatives boudées par le peuple algérien (près de 23%), le nouveau gouvernement algérien ressemble plus à un remake de l'ancien exécutif avec pour seul changements, deux ministres et deux postes supprimés. Les femmes sont toujours sous représentée, elles ne sont que trois. C'est donc avec une équipe élargie de 34 portes-feuilles que le nouveau gouvernement algérien va travailler sous la conduite du Premier ministre Aimene Benabderrahmane, qui occupe également la fonction de ministre des Finances. Le chef de la diplomatie Sabri Boukadoum a été le plus grand changement percutant de cette nouvelle équipe surtout que 17 autres membres du gouvernement ont continué à exercer leurs fonctions. Ainsi, c'est le grand retour de l'ancien diplomatie Ramtane Lamamra, qui était déjà ministre des Affaires Etrangères sous Abdelaziz Bouteflika. Au niveau du ministère de la Justice, Belkacem Zeghmati, lui aussi a fait les frais de son impopularité et a été permuté avec Abderrachid Tebbi, ancien président de la Cour suprême. De son côté, Ammar Belhimer , le ministre de la Communication conserve son poste mais il s'est vu retirer son titre de porte-parole du gouvernement. Parmi les ministres maintenus figurent Kamel Beldjoud (Intérieur), Kamel Rezig (Commerce), Abderrahmane Benbouzid (Santé), Lotfi Benbahmed (Industrie pharmaceutique), Mohamed Arkab (Energie et mines).