Pour la 15è édition, les Nuits du Ramadan de l'Institut français au Maroc (IFM), seront présents sur Facebook du 15 avril au 13 mai 2021, pour faire battre, 5 semaines durant, les soirées ramadanesques du public à travers une programmation éclectique aux sonorités soul, blues amazigh malienne, africaines et marocaines. Les concerts seront diffusés en ligne sur les pages Facebook des 12 Instituts français au Maroc (Casablanca, El Jadida, Essaouira, Fès, Kénitra, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Agadir, Tanger et Tétouan) tous les jeudis à 22h à partir du 15 avril. Mettant à l'honneur les racines africaines, le Festival invitera le public à découvrir des artistes du continent Africain, de renommée internationale et nationale, et de jeunes artistes émergents du Royaume. Ainsi, l'auteure compositrice interprète Jihane Bougrine explore sous fond de reggae, soul et rock folk et agrémenté de touches d'instruments fétiches du terroir (bendir, 3oud ou encore derbouka) ses états d'âmes, ses fous rires, ses coups de gueule, sa folie, ses blessures et les couleurs de sa vie. De son côté, le balafoniste Mamadou Diabaté né au Burkina Faso, qui vient d'une famille « Jeli » traditionnelle de musiciens qui font de la musique et racontent des histoires sur les peuples de Sambla. Sa virtuosité est remarquable – certains disent qu'il aurait plus que deux mains. Des techniques explicites permettent à Mamadou Diabaté de jouer des solos au balafon, ce qui donne l'impression que trois balafonistes jouent ensemble. Par ailleurs, une Carte Blanche sera donnée au studio IFM, avant de céder place à Tarwa N-Tiniri, le blues du chant amazigh qui affirme un style musical propre. Si la musique de Tarwa N-Tiniri véhicule les sonorités d'un blues du désert tout proche, elle fait aussi référence aux nomades des montagnes et s'adresse plus largement à toutes les communautés berbères disséminées au nord du continent africain. Enfin, le groupe Jupiter and Okwess, le son le plus rock du Congo – présentera son dernier album « Lothar ». Jupiter est l'un des génies que couve la mégapole de Kinshasa. Sa musique peut être qualifiée de transe expérimentale, mêlant rumba congolaise, afrobeat, soul, funk et les particularités sonores des 450 ethnies congolaises. Organisées dans le cadre de la Saison culturelle de l'Institut français du Maroc depuis 2012, les Nuits du Ramadan accompagnent ce grand moment annuel de spiritualité qu'est le Ramadan. Elles mettent en avant les valeurs universelles de dialogue, de respect, de tolérance et de partage. Depuis 3 ans, les Nuits du Ramadan font partie du label Zone Franche (le réseau des musiques du monde) car elles visent à promouvoir la diversité dans la « world music » en respectant la charte de l'organisation dont l'Institut français du Maroc est membre.