Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi à la vague de colère suscitée au Maroc après la publication d'une vidéo où apparait le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avec en arrière-plan une carte du Royaume amputé de son Sahara. Très rapidement, des responsables israéliens ont réagi et contacté le ministère marocain des Affaires étrangères pour lui exprimer leurs excuses quant à cette erreur, a appris Hespress. Dans la vidéo en question, Netanyahu évoquant les détails de son entretien téléphonique, vendredi soir avec le Roi Mohammed VI après le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Des juifs marocains ont également pointé l'apparition de cette carte tronquée du Maroc, et appelé le Premier ministre à s'excuser. Dans ce sens Edy Cohen, conseiller de Netanyahu, mais journaliste, universitaire et chercheur au Centre Begin Sadat des études et recherches stratégiques, a dénoncé sur son compte twitter l'apparition de cette carte. Pour lui, reconnaitre la souveraineté du Maroc sur son Sahara « n'est pas une faveur, mais un droit ». أعارض الخريطة التي نشرتها الخارجية الإسرائيلية يوم أمس لبنيامين نتنياهو ?? وخلفة خريطة المغرب ?? الشقيق ناقص صحرائه .. الأعتراف بمغربية الصحراء واجب و حق على كل شريف وهو بلا فضل ولا منة لأحد مثل قول لشخص معطفك لك .. !!@IsraelArabic @Israelipm_ar pic.twitter.com/tia5NCQVOK — إيدي كوهين אדי כהן ?? (@EdyCohen) December 27, 2020 De son côté, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Hassan Kaiba, a expliqué que la carte parue dans la vidéo de Netanyahu « est très ancienne, et il n'y avait pas de nouvelle carte disponible à l'époque qui n'incluait pas la ligne entre le Maroc et son Sahara ». Et d'affirmer que « le drapeau marocain apparu à côté du Premier ministre Netanyahu dans la vidéo indique la profonde amitié entre Tel Aviv et Rabat ». Pour rappel, le Maroc, les Etats Unis d'Amérique et l'Etat d'Israël, ont signé devant le Roi Mohammed VI, une déclaration tripartite, qui stipule clairement la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur l'ensemble du territoire du Sahara et renouvelle le soutien à la proposition d'autonomie marocaine comme seule base pour une solution juste et durable de ce différend régional.