L'Organisation des Nations Unies (ONU) a démenti toutes les allégations de la machine de propagande du Polisario concernant la rupture de ses relations avec la mission de l'ONU, la MINURSO parallèlement à l'annonce de son retrait de l'accord de cessez-le-feu parrainé par l'organisation internationale. Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, a confirmé le maintien de la présence de la mission des Nations unies au Sahara (MINURSO), et la poursuite de son action dans la région. En réponse à une question qui lui a été adressée sur le fait que des affrontements ont éclaté entre l'armée marocaine et le Polisario, Dujarric a déclaré : « La mission des Nations Unies a reçu des rapports des deux côtés faisant état d'incidents de tirs qui se sont produits la nuit à différents endroits le long du mur et de la zone tampon ». Le responsable de l'ONU a ajouté, lors de son point de presse quotidien, que « la MINURSO continue d'exhorter les parties à faire preuve de retenue et à prendre toutes les mesures nécessaires pour désamorcer les tensions », notant que « la mission de l'ONU continue de suivre de près la situation sur le terrain ». Stephan Dujarric a également enregistré ou acté une pétition de presse soulignant la nécessité pour la mission «MINURSO» de communiquer avec les journalistes internationaux, en particulier les journalistes marocains à des fins de couverture de la situation dans le sud du Royaume. Le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies a en outre réfuté tout ce qui avait été diffusé par la direction du Front Polisario concernant un ultimatum de quelques 12 heures pour quitter la zone à l'endroit des membres de la mission onusienne «MINURSO», après que les séparatistes aient annoncé officiellement la liquidation de l'accord international de cessez-le-feu signé en 1991. Sur le terrain, les Forces Armées Royales ont complètement libéré la région de Guerguerat après son occupation par des milices affiliées au Polisario, qui ont délibérément entravé le trafic civil et commercial 21 jours durant. Une intervention forcée, après l'échec de toutes les tentatives louables du Secrétaire général de l'ONU pour ramener à la raison les séparatistes. Le Roi Mohammed VI a affirmé que le Royaume du Maroc a pleinement assumé ses responsabilités dans le cadre de son droit légitime, d'autant plus que ce n'est pas la première fois que les milices du « Polisario » s'adonnent à ce genre d'agissements. Le Souverain a également souligné lors de son entretien téléphonique avec António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, que « le Royaume reste pleinement déterminé à répondre, avec la plus grande fermeté, et dans le cadre de la légitime défense, à toute menace à sa sécurité et au réconfort de ses citoyens », tout en soulignant «l'attachement constant du Maroc au cessez-le-feu».