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Guerguerat: Le polisario peut-il déclarer la guerre au Maroc?
Publié dans Hespress le 16 - 11 - 2020

La tension monte à El Guerguerat, zone tampon sous contrôle des Casques bleus des Nations Unies. Dans une ultime provocation envers le Maroc, le front du polisario a déclaré la fin du cessez-le-feu conclu en 1991 après avoir bloqué pendant 24 jours le flux commercial entre le Maroc et la Mauritanie. Tajeddine El Hussaini, est politologue, professeur de droit international et spécialiste de la question du Sahara, il explique pour Hespress FR, les intentions du polisario et si une guerre se prépare dans la région.
Depuis le 21 octobre, des milices du polisario sont entrées dans la zone tampon contrôlée par la Minurso, la mission des Nations Unies, a agressé des camions de transport de marchandises allant vers la Mauritanie en premier lieu et vers d'autres pays d'Afrique de l'Ouest.
Des actes de piraterie et de banditisme ont eu lieu dans cette zone de désescalade militaire. Les chargements ont été agressés et volés, les routiers ont été incapables de bouger pendant plusieurs jours. Des campements dans la zone ont été installés, plusieurs femmes sont envoyées.
Pendant ce temps, silence radio du côté d'Alger et de Nouakchott. Jeudi 5 novembre, agacée par la situation, la Mauritanie publie un communiqué à travers l'agence Alwiam, sur les protestations de 200 routiers marocains bloqués à El Guerguerat. Samedi matin, des avions algériens chargés de fruits et légumes atterrissent à Nouakchott pour ravitailler les marchés qui vivaient une situation de pénurie.
Samedi 7 novembre au soir, le Roi Mohammed VI donne un discours à l'occasion de la Marche Verte. Le lendemain, en présage d'une riposte imminente du Maroc, le polisario menace de faire éclater le cessez-le-feu conclu en 1991 et de déclencher une guerre « dans toute la région » si le Maroc fait introduire ne serait-ce qu'un élément civil.
Mercredi 11 novembre, l'armée mauritanienne renforce ses positions à la frontière avec le Maroc. Vendredi matin, le Maroc annonce avoir mis en place un cordon de sécurité dans l'axe reliant à la Mauritanie pour permettre le retour à la libre circulation des biens et des personnes dans une opération « non offensive » menée par les Forces armées royales (FAR), sans entrer en contact avec les civils.
Aussitôt, le polisario réplique en application de ses menaces, annonce la fin du cessez-le-feu et déclare la guerre. L'Algérie, restée silencieuse face aux violations du polisario, réagit enfin pour appeler le Maroc à ne pas poursuivre son opération de sécurisation du flux commercial.
Le Maroc a décidé de prendre les choses en main dans le passage d'El guerguerat. Est-ce que cette démarche s'inscrit dans la légalité internationale?
À mon avis, cette opération s'inscrit dans la légalité internationale, c'est une opération qui a été exécutée en toute conformité avec les normes du droit international public mis aussi en conformité avec les résolutions du conseil de sécurité des Nations Unies. C'est une réponse très sage aux provocations des milices du polisario puisque les armes n'ont pas été utilisées (à part des tirs de sommation, ndlr) et pas une seule goutte de sang n'a été versée.
Il ne faut pas oublier que la présence du polisario dans cette zone tampon remonte au 21 octobre, c'est-à-dire que cela a été préparé avant la réunion du conseil de sécurité. Mais tout le monde s'attendait à ce que cette opération prenne fin après que la dernière résolution soit rendue. Malheureusement cette fois, cela va faire plus de trois semaines que la résolution a été rendue et ils sont toujours sur les lieux. Cela constitue une présence offensive qui dépasse les lignes rouges tracées par les Nations Unies et par le polisario lui-même puisqu'il a signé un accord militaire avec les Nations unies en 1991 pour un cessez-le-feu et le respect de la zone tampon.
D'ailleurs le Maroc avant d'entamer cette opération et en conformité avec la légalité internationale, il est rentré en contact direct avec le secrétariat général de Nations Unies, avec les membres permanents du Conseil de sécurité, et avec la Minurso qui est sur les lieux. Ces instances sont rentrées en contact avec le polisario et certainement avec l'Algérie pour arrêter cette offensive.
De toutes les façons, le polisario pour qu'il puisse se déplacer depuis les camps de Rabouni, de Tindouf, jusqu'au côté ouest de la région avec des dizaines de camions et de voitures, il lui faut l'accord préalable de l'instance militaire en Algérie et il est accompagné par les services algériens ainsi que la gendarmerie nationale algérienne, c'est connu et indiscutable. Personne ne peut bouger des camps de « réfugiés » sans qu'il y ait un accord préalable du régime algérien. Ils sont très bien encadrés par les services algériens et les forces de la gendarmerie. Même l'armement mis entre les mains du polisario est en conformité avec ce que les Algériens ont décidé.
Maintenant l'objectif qui a été déterminé par le Maroc dans cette intervention c'est pour assumer ses responsabilités et assurer la libre circulation des personnes et aussi du trafic commercial entre le Maroc, la Mauritanie et l'Afrique de l'Ouest. Il y a plus de 150 camions de marchandises qui traversent ce passage tous les jours. Je pense que la Mauritanie et les pays de l'Afrique de l'Ouest seront les pays les plus touchés par ce genre de situations de blocage.
Le polisario provoque ouvertement le Maroc en sachant qu'une réaction va suivre, pour ensuite aller la dénoncer. Cela paraît comme une manipulation et un scénario étudiés à l'avance…
Le comportement du polisario et son tapage sont bien connus. Il n'est pas nouveau dans la relation entre le polisario avec ce qui se passe sur les lieux. Les séparatistes du polisario ont acquis une expérience depuis des dizaines d'années, exactement depuis 2016, ils ont commencé à organiser ce genre de réunions et de manifestations de manière à ce qu'elles précèdent toujours les réunions du conseil de sécurité, parce qu'on constate qu'à partir de ces années-là, effectivement, le conseil de sécurité a commencé à s'attacher au projet proposé par le Maroc, la proposition d'autonomie du territoire, et qu'il ne soulève plus dans ses résolutions l'obligation d'un quelconque référendum, et, en plus, il a considéré que la proposition d'autonomie est une proposition sérieuse, crédible et pragmatique.
Ces choses-là ont commencé à trahir des signes de faiblesses de la part du polisario et d'échec dans leur projet initial, c'est-à-dire pousser les Nations unies à plus de sévérité vis-à-vis du Maroc et transférer le dossier des dispositions du chapitre 6 vers le chapitre 7 pour que le polisario soi-disant contrôle les droits de l'Homme dans la région, faire amener des forces des Nations unies dans le territoire, etc. Toutes ces machinations n'ont pas marché et ils constatent l'échec total de leurs manigances. Le meilleur exemple de cet échec c'est ce genre de manifestations et les menaces de recourir à la force, de prendre les armes pour entamer une nouvelle guerre.
C'est la première fois qu'on entend le polisario déclarer la fin du cessez-le-feu vieux de 30 ans et annoncer la guerre. Cela présage-t-il une volonté de créer une guerre?
Je ne pense pas que ça soit nouveau, c'est comme ça après chaque résolution du conseil de sécurité. Même avant Ghali, le polisario avait l'habitude de donner des discours emplis de menaces d'aller prendre les armes et déclarer la guerre. Mais il est vrai que cette fois ça a été plus agressif. Il s'agissait auparavant d'agressions verbales aujourd'hui ça se transforme en présence sur les lieux avec des milices du polisario, avec des slogans, des manifestations, et en plus des actes criminels -lorsqu'ils ont coupé la route entre le Maroc et la Mauritanie.
C'est-à-dire qu'il y a une escalade claire et apparente de la part du polisario, et tout cela c'est dans l'idée d'attirer l'attention de la communauté internationale et de menacer de déclarer la guerre dans toute la région s'il n'y a pas un règlement de la situation le plus rapidement possible selon leurs règles et leur scénario. Et, tout le monde sait que si guerre il y a, ce ne sera pas le polisario qui sera au front, cela ne concernera que le Maroc et l'Algérie. L'histoire de cette région est connue, notamment à Amgala 1 et Amgala 2, la confrontation s'était faite entre le Maroc et l'Algérie. Et d'ailleurs le polisario n'a pas les moyens militaires pour entamer une guerre contre le Maroc, ça c'est connu aussi.
Si l'Algérie rentre en ligne, dans ce défi d'engager une guerre contre le Maroc, cela voudra dire qu'on va renter dans un exemple qui ressemblera un petit peu à ce qui s'est passé dans les années 80 entre l'Iran et l'Irak; une guerre qui a duré plus de 8 ans, qui a détruit toutes les capacités des deux pays, et c'était l'échec total de leurs économies, de la vie sociale et de tout le reste. Alors, si les dirigeants algériens ne tirent pas les leçons de ce genre d'événements qui ont eu lieu au Moyen-Orient et ailleurs, et veulent aller vers cette voie, alors je pense qu'ils veulent se retrouver un jour comme la Libye, comme l'Irak, la Syrie… Mais le Maroc n'a jamais voulu aller vers cette voie, et c'est pour cela que les décisions sages sont là pour éviter toute confrontation avec les Algériens. Cela ne date pas d'aujourd'hui, ça s'inscrit dans l'histoire du Maroc avec la question du Sahara, l'approche du Maroc a toujours été sage et pondérée. Le Maroc a toujours évité la confrontation militaire à tout prix.
L'Algérie s'est employée depuis plusieurs années à renforcer son armement jusqu'à devenir la première puissance militaire d'Afrique. L'Algérie cherche-t-elle à provoquer une guerre contre le Maroc parce qu'elle est persuadée de la remporter ?
Ce serait vraiment de la folie que de penser un seul instant que le Maroc ou l'Algérie va pouvoir gagner une guerre contre l'autre, parce que le terme de puissance militaire aujourd'hui, est variable, il y a beaucoup d'éléments qui jouent, ce n'est pas la capacité ou la supériorité dans le nombre d'avions ou de tanks ou de missiles qui va changer la donne. D'ailleurs les Algériens en tant que peuple, sont-ils mobilisés pour ce genre de guerre ? Absolument pas, au contraire. Les Algériens aujourd'hui sont en position de sursis par rapport à leur Hirak et dont la suspension n'a été faite qu'à cause de la pandémie du covid-19. Attendez de voir la fin de cette situation (la pandémie, ndlr) pour constater que ce régime est rejeté par son propre peuple. Une guerre demande une mobilisation générale du peuple, or ce n'est pas le cas en Algérie.
Le régime algérien n'a pas intérêt à provoquer de guerre, car il ne trouvera pas d'appui de la part de son peuple qui n'a rien à gagner d'une confrontation. Le peuple algérien sait bien que le régime actuel n'est pas légitime, n'a pas la légalité constitutionnelle. Il sait bien que ce qui se trouve au palais Mouradia, au gouvernement, ce n'est que la façade d'une présence militaire qui manipule les marionnettes qui jouent devant le public.
Les Marocains, qui défendent eux, leur intégrité territoriale, étaient mobilisés pour la Marche Verte en 1975. Ils étaient trois fois plus nombreux que le nombre demandé par le Roi Hassan II, aujourd'hui ils le sont aussi dans le cas où une guerre est déclenchée, si jamais le régime algérien casse le cessez-le-feu qui règne. Je pense que l'Algérie ne prendra jamais une telle décision. Ce qu'elle cherche, c'est de pousser le Conseil de sécurité à changer d'avis et d'amener le dossier vers les dispositions du chapitre 7, mais les membres permanents sont sages et réfléchis, ils ne vont pas céder au chantage (du polisario et de l'Algérie) ni aller à la menace d'un pays qui est élément principal de la stabilité non seulement de cette région, mais aussi de l'Afrique et de la méditerranée, qui est en l'occurrence le Maroc.
Alors que la Mauritanie est la première à être impactée négativement par le blocage du flux commercial avec le Maroc, sa position est restée ambiguë. Elle n'a dénoncé publiquement la situation de blocage qu'après plusieurs jours, elle a renforcé ensuite ses positions militaires aux frontières, puis a appelé à la retenue. La Mauritanie peut-elle jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit ?
Cette situation est liée à la position de la Mauritanie dans cette région du monde. Le maillon faible, c'est la Mauritanie, c'est un pays qui essaie par tous les moyens de garder l'équilibre entre les vraies puissances de la région. Avec le Maroc, elle est en relation de fraternité, il existe une commission commune, il y a des aides fournies par le Maroc. Mais elle voit l'Algérie comme une menace pour sa liberté et son indépendance. Elle est menacée même par le polisario en tant que force qui peut s'introduire dans son territoire. Tous ces problèmes se posent pour la Mauritanie et je comprends sa situation, qui est très difficile à gérer.
Maintenant, la Mauritanie appelle au respect du cessez-le-feu et à garantir la liberté de circulation pour le commerce avec le Maroc, elle joue à ce jeu-là, et essaie de tirer bénéfice de la confrontation entre le Maroc et l'Algérie. Mais celle qui doit subir le plus de préjudices c'est bien la Mauritanie puisqu'elle dépend des livraisons de marchandises en provenance du Maroc.
Les Mauritaniens disent de temps à autre qu'ils veulent jouer un rôle important dans la résolution de ce conflit, garder sa position dans le cadre de la médiation entre les deux parties. Mais je ne pense pas que dans sa position, elle soit en capacité d'assurer un rôle de leadership qui soit un moyen de pression sur chacune des parties. Ce qui peut régler en réalité les problèmes en place, c'est un accord entre le Maroc et l'Algérie, pour construire un avenir serein et meilleur que ce que l'on vit actuellement, parce qu'on arrive au bord des lignes rouges des possibilités de coexistence (avec l'Algérie, ndlr), les frontières sont jusqu'à aujourd'hui fermées sans aucune initiative de la part de l'Algérie. Le Roi Mohammed VI l'a déjà dit dans un discours, que la balle est dans le camp des Algériens pour créer une cellule de réflexion pour régler tous les problèmes bilatéraux existants entre les deux pays frères, et je pense que c'est aussi la volonté de tout le peuple algérien.
Je me souviens d'un Algérien qui était venu une fois au Maroc, juste à Oujda, il n'était pas allé à Casablanca. Il a dit qu'il comprenait pourquoi le régime algérien continuait de fermer la frontière, parce que si elle devait être ouverte, les Algériens pourront venir, voir et comparer, et ça risque de créer une révolution en Algérie.
Je pense qu'il a raison dans ce qu'il a dit, car quand on pense à un pays qui a le gaz naturel, le pétrole et qui tire plus de 90% de ces recettes de ces ressources naturelles, et que malgré ça il n'arrive pas à arriver à un modèle comme celui par exemple des Emirats arabes unis, et qu'à côté, il y a le Maroc qui n'a pas de ressources naturelles comme l'Algérie, et pourtant arrive à un certain niveau de développement, la comparaison donne à réfléchir.


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