Le Britannique Lewis Hamilton, aidé par la chance, a remporté le Grand Prix d'Emilie-Romagne de F1, sur le circuit italien d'Imola, où son écurie Mercedes s'est offert le record de sept titres consécutifs chez les constructeurs depuis 2014. Sur la ligne d'arrivée de la 13e manche sur 17 cette saison, il devance le Finlandais Valterri Bottas (Mercedes), parti en pole position, et l'Australien Daniel Ricciardo, pour son deuxième podium avec Renault. Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull) a lui été contraint à l'abandon, victime d'une casse mécanique, alors qu'il évoluait en deuxième position derrière Hamilton, qui prend aussi le point du meilleur tour. Sur la grille, le sextuple champion du monde s'élançait derrière Bottas et devant Verstappen, mais ce dernier a pris le meilleur sur le Britannique au premier virage. Misant sur un coup stratégique sur une piste étroite sur laquelle dépasser est compliqué, Hamilton a étendu autant que possible son premier relais, alors que ses adversaires directs avaient déjà changé leurs pneus, et progressivement creusé l'écart devant eux. Grand bien lui en a fait, une voiture de sécurité virtuelle (consécutive à l'arrêt en piste du Français de Renault Esteban Ocon) ayant ensuite ralenti le peloton et permis de changer ses propres gommes sans perdre sa position de leader. Verstappen, par la suite, a fait mentir la réputation du tracé italien en dépassant Bottas, handicapé depuis le 2e tour par un débris d'aileron coincé sur sa monoplace, avant d'abandonner. Parmi les autres abandons, on compte les Français Pierre Gasly (AlphaTauri, perte de pression hydraulique), et Esteban Ocon (Renault, boîte de vitesses), le Britannique George Russell (Williams, sortie de piste) et le Danois Kevin Magnussen (maux de tête). Image insolite, le Canadien Lance Stroll (Racing Point) a bousculé sans gravité le mécanicien chargé de manoeuvrer le lève-vite avant de sa monoplace pendant un arrêt aux stands.