Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce samedi : Le Matin : – Le commerce entre le Maroc et la Thaïlande est promis à un bel avenir, les deux pays étant complémentaires dans plusieurs secteurs, particulièrement l'agroalimentaire et l'industrie automobile. Thalerngsak Vongsamsorn, ministre conseiller commercial de l'ambassade du Royaume de Thaïlande en Egypte, déclare au « Matin » que cette complémentarité ouvre d'indéniables opportunités pour les opérateurs économiques des deux pays. Il s'exprimait le 21 septembre à Casablanca, lors d'une mission de prospection organisée par le Bureau des affaires commerciales de l'ambassade royale de Thaïlande au Caire au profit de 35 opérateurs économiques thaïlandais. En 2017, le commerce bilatéral a représenté 150 millions de dollars. – Economie sociale. Le Maroc vient de célébrer la Journée nationale des coopératives. Selon le secrétariat d'Etat chargé de l'Artisanat et de l'économie sociale, ce secteur a connu un développement considérable au cours des dernières années. Selon les dernières statistiques collectées, le nombre des coopératives au Maroc a atteint plus de 20.000 entités, dont 2.600 sont des coopératives féminines employant plus 146.368 femmes. Libération : – Le Premier secrétaire de l'USFP, Driss Lachguar, a décliné hier à Mohammedia la vision que le parti de la Rose a de la régionalisation avancée et de la déconcentration administrative. Selon lui, « la régionalisation est un élément essentiel pour la mise en œuvre du projet économique et de développement ». La région « n'est pas seulement des institutions élues au suffrage universel direct et dotée de prérogatives bien définies par des textes de loi. Elle va au-delà de ceux-ci vu que les régions doivent exercer pleinement leurs prérogatives et que ceci soit la règle et que l'intervention de l'Etat soit l'exception », a-t-il déclaré, en précisant que l'Etat doit donner aux régions le droit d'« élaborer des programmes nécessaires pour réaliser les objectifs définis dans un cadre de complémentarité et de solidarité ». – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a appelé à « amplifier » la dimension économique dans l'action diplomatique afin de répondre aux nouvelles attentes des partenaires du Maroc. S'exprimant lors d'un séminaire au profit des conseillers économiques des ambassades du Royaume à l'étranger, il a souligné que les relations « amicales » entre les nations se conjuguent à présent au sens de rapports mutuellement bénéfiques. « Il ne convient plus de penser à la diplomatie en termes exclusivement politiques dans un temps où le pragmatisme économique se fait plus que jamais influent », a-t-il relevé. L'Opinion : – Montrer l'impact des efforts de développement consentis par le Maroc dans ses provinces du sud et le fort bénéfice des populations locales des ressources naturelles de la région, telle a été la mission d'une délégation de la commission du Commerce international du Parlement européen (INTA) du 2 au 4 septembre à Laayoune et Dakhla. Dans son rapport rendu public à l'issue de cette mission, organisée dans le contexte de l'approbation par le Parlement européen de l'accord visant à étendre les préférences commerciales UE-Maroc aux produits agricoles et de la pêche de la région, la délégation d'eurodéputés a, à l'occasion de ses différentes rencontres avec les acteurs locaux et ses visites de terrain, constaté de visu le dynamisme du tissu économique et l'impact du produit de la croissance sur la population locale. – Les Marocains représentaient 13 % des personnes impliquées dans les tentatives d'immigration clandestine déjouées à fin août 2018, contre 20 % un an auparavant, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Lors d'un point de presse tenue à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, El Khalfi a précisé que le nombre de Marocains impliqués dans les tentatives avortées d'immigration clandestine est passé de 8.200 personnes à fin août 2017 à 7.100 à fin août 2018. Il a, en outre, fait état de 39.000 tentatives d'immigration clandestine déjouées à fin août 2017, contre 54.000 tentatives à fin août dernier. Al Bayane : – La persistance de l'Algérie dans son refus d'enregistrer les populations vivant dans les camps de Tindouf, en conditionnant le recensement de ces populations et le règlement global du différend régional sur le Sahara marocain, constitue une violation des règles statutaires et juridiques du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), a souligné jeudi à Genève, l'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l'Office des Nations-Unies, Omar Zniber. Cet entêtement algérien à refuser le recensement des populations de Tindouf représente également un défi au consensus international sur la nécessité de distinguer les dimensions humanitaire et politique, a relevé Zniber qui intervenait dans le cadre de la 73e Session du Comité Permanent du HCR. – Le ministre de l'Industrie, de l'Investissement, du Commerce et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy a appelé à développer la diplomatie économique à même de renforcer l'efficience et la compétitivité des conseillers économiques des ambassades du Royaume. « Il incombe de mettre en place tous les moyens nécessaires à la disposition des conseillers économiques afin de renforcer leur efficience et leur compétitivité », a souligné Elalamy, qui s'exprimant lors d'un séminaire à Rabat au profit des conseillers économiques des ambassades du Royaume à l'étranger. Akhbar Al Yaoum : – La décision de rompre les relations diplomatiques avec l'Iran a été prise par le Maroc pour défendre son intégrité territoriale, a indiqué le ministre délégué chargé des relations avec le parlement et la société civile, El Khalfi lors d'un point de presse au terme de la réunion hebdomadaire du conseil de gouvernement. Cette décision est basée sur des informations concrètes qui ont été communiquées à Téhéran, a-t-il ajouté. – Environ un an après le lancement à Marrakech du projet des bus électriques, l'utilisation de ces moyens de transport, qui ont coûté 12 milliards de centimes, reste faible. Selon les chiffres publiés par l'entreprise « Alsa », qui a remporté le marché, le nombre de citoyens qui utilisent les dix bus ne dépasse pas 60.800 personnes par mois, soit l'équivalent d'environ 200 citoyens par bus chaque jour. Ce chiffre reste faible par rapport aux prévisions. Les responsables misaient sur le transport de 45.000 citoyens par jour vers différents quartiers de Marrakech. Al Ahdath Al Maghribia : – Le ministère chargé de la Réforme de la fonction publique mène une étude sur la modification de l'heure légale, qui passe de GMT+1 en mars, à GMT au mois de Ramadan, puis à GMT+1 avant de revenir à l'heure GMT. Le ministre délégué chargé de la Réforme de l'administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader a appelé les cadres des directions des hôpitaux, et des traitements mobiles d'accompagner le bureau d'études qui réalise cette étude, afin d'étudier l'impact du changement d'heure sur la santé, notamment l'heure biologique et ses conséquences sur la santé. La direction de la modernisation de l'administration du ministère avait contacté le ministère de la Santé après coordination avec le chef de gouvernement pour mener à bien cette étude. – Bien que le gouvernement ait souligné que le Maroc va connaître « une année sociale par excellence », comme l'a annoncé El Othmani lors du conseil de gouvernement, ce dernier a pris du retard quant au lancement des sessions du dialogue social. Ce qui a provoqué la colère des syndicats. Les centrales syndicales, notamment l'UMT, la FDT et la CDT ont critiqué le retard du gouvernement à appeler à des négociations, exprimant leur préoccupation quant au sérieux de la volonté du gouvernement de poursuivre le dialogue social. Al Alam : – La production nationale de l'énergie électrique s'est renforcée de 6 % à fin juillet 2018, après une hausse de 2,8 % une année auparavant, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l'Economie et des Finances. Cette progression s'explique par l'accroissement de la production privée de 4,2 %, conjuguée à la hausse de 6,6 % de celle de l'ONEE qui a bénéficié du bon comportement de la production d'énergie d'origine hydraulique (+21,3 %) et thermique (+4,3 %), explique la DEPF dans sa dernière note de conjoncture. – La réalisation de l'objectif ambitieux du Maroc de réduire à 42 % les émissions des gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 exige la mise en œuvre de 55 projets nécessitant un coût global de 50 milliards de dollars, a indiqué, mercredi à Rabat, un responsable du secrétariat d'Etat chargé du Développement durable. Présentant le Bilan des négociations sur la Finance climat lors d'une rencontre de concertation entre la société civile et les autres parties prenantes, le Chef de service du changement climatique au département chargé du développement durable, Rachid Tahiri a relevé que 17 % du taux global et non conditionnel de réduction des émissions de GES exige un potentiel de réduction de 257,8 MT éq CO2 à travers 24 projets nécessitant 26 milliards de dollars au total. Akhir saa : – SM le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances et de compassion aux membres de la famille de feu Mohammed Karim Lamrani, décédé jeudi à Casablanca à l'âge de 99 ans. Les obsèques de l'ancien Premier ministre Mohammed Karim Lamrani, décédé jeudi à l'aube à son domicile à Casablanca, ont eu lieu au cimetière Achouhada, en présence de SAR le Prince Moulay Rachid. Né le 1er mai 1919 à Fès, Lamrani a été nommé premier ministre à trois reprises à la tête de six gouvernements. Ses passages à la tête du gouvernement ont été marqués par des réformes majeures, comme le programme d'ajustement structurel, la réforme budgétaire et la réforme fiscale par l'élaboration d'un système moderne. – Quelque 1200 Marocains périssent chaque année de maladies cardiaques et plus de six mille nourrissons naissent chaque année au Maroc avec des malformations ou des maladies cardiaques, indiquent les résultats d'une étude préliminaire menée par des médecins et des professeurs en chirurgie cardio-vasculaire au Maroc, en partenariat avec le Centre allemand « DHC ». Selon l'étude réalisée entre 2010 et 2018, les maladies cardiaques représentent 18 % de l'ensemble des décès enregistrés au niveau national. Les auteurs de cette étude ont considéré ces maladies parmi les principales causes de décès au Maroc, aux côtés du cancer et des accidents de la route. Al Massae : – Plus de 500 plaintes auraient été reçues par le ministère de l'Intérieur dénonçant le refus de présidents de communes d'exécuter des jugements définitifs rendus contre eux par les juridictions administratives dans des affaires se rapportant à l'expropriation, résultant notamment du non-respect des élus des procédures légales et de leur hâte d'obtenir des lots de terrain sans entente avec les propriétaires. Les communes ont reçu des directives mettant l'accent sur la nécessité de se conformer aux décisions de justice et de les exécuter dans un délai ne dépassant pas deux mois à compter de la date de notification. – Le PJD subit une autre défaite dans les élections partielles. Dans la circonscription de Fnideq, un candidat PJD n'a obtenu que 1956 voix, contre 4000 voix raflées par un candidat RNI. Devancé à Oujda, Agadir, Taroudant et Béni Mellal et El-Jadida, le parti de la lampe semble reculer devant le RNI. Bayane Alyaoum : – Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a eu, jeudi à Rabat, des entretiens avec son homologue mauritanien, Ismail Ould Cheikh Ahmed, axés sur les moyens de renforcer les relations entre le Maroc et la Mauritanie et d'activer les mécanismes de coopération existant entre les deux pays. Lors d'un point de presse tenu à l'issue de ces entretiens, les deux ministres ont fait part de leur satisfaction de « la dynamique positive » qui marque les relations bilatérales et qui a été couronnée par la nomination des ambassadeurs dans les deux capitales. – Le Maroc a été élu jeudi membre du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), lors de la 62e session de la Conférence générale de l'Agence tenue à Vienne. Le Maroc qui a bénéficié du soutien unanime du groupe africain siègera au Conseil des gouverneurs pour un mandat de deux ans de 2018 à 2020. L'Ambassadeur et Représentant permanent du Royaume auprès de l'AIEA à Vienne, Lotfi Bouchaara, qui a présenté mercredi la candidature du Royaume lors du débat général, a affirmé à cette occasion que « le mandat du Maroc sera au service de l'Afrique et de l'ensemble des Africains », indique l'Ambassade du Maroc à Vienne dans un communiqué. Al Ittihad Al Ichtiraki : – Le ministre de l'Economie et des Finances Mohamed Benchaaboun a appelé les établissements et entreprises publics à respecter les délais de paiement des sommes dues aux entreprises. Dans une circulaire adressée aux différentes institutions publiques, Benchaaboun a demandé de prendre les mesures qui s'imposent pour réduire et respecter les délais de paiement. – La Cour de cassation a confirmé le jugement portant liquidation judiciaire de la Samir, rendu en mars 2016 par le tribunal administratif de Casablanca, puis confirmé en juin par la Cour administrative d'appel. Houcine El Yamani, coordinateur du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine, a affirmé que cette décision met les personnes concernées par ce dossier devant leurs responsabilités, du fait que la sauvegarde de cette raffinerie, dont l'interruption a infligé des pertes considérables à l'économie nationale, requiert une décision souveraine courageuse qui prendrait en compte l'intérêt suprême du pays de faire face aux fluctuations des prix des carburants sur les marchés mondiaux. Rissalat Al Oumma : – Le chef du gouvernement Saad Dine El Otmani a promis que les fruits des efforts sociaux parviennent aux citoyens, notamment aux classes modestes. El Otmani, qui s'exprimait à l'ouverture du conseil du gouvernement, a affirmé que 2018 serait l'année sociale par excellence, faisant savoir que les signes de la tendance sociale ordonnée par SM le Roi dans le discours du Trône commencent à se manifester à travers les programmes successifs lancés et dont le gouvernement porte la responsabilité de les exécuter. – Le nombre des bénéficiaires du système de l'éducation et de la formation au titre de la rentrée scolaire, universitaire et de la formation professionnelle 2018-2019 s'est établi à 9.613.000, a affirmé le ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi. Dans un exposé présenté devant le Conseil du gouvernement sur les données relatives à la rentrée scolaire et universitaire et les mesures l'accompagnant, le ministre a précisé que le nombre d'enseignants s'est établi à 248.000 pour plus de 11.000 établissements scolaires.