Les Etats-Unis ont publié leur dernier rapport sur le terrorisme dans le monde pour l'année 2019 dans lequel ils louent les relations solides avec le Maroc ainsi que les efforts constants du royaume pour garantir sa sécurité et sa stabilité. Dans un rapport du gouvernement américain qui retrace la situation du terrorisme dans le monde, le bureau du contre-terrorisme a dressé le profil du Maroc dans sa politique intérieure et extérieure concernant sa lutte contre le terrorisme. « Aucun incident terroriste n'a été signalé au Maroc en 2019« , indique le rapport. « En 2019, les efforts du Maroc en matière de contre-terrorisme ont largement atténué son risque de terrorisme, doublant le nombre d'arrestations par rapport à 2018« , indique le rapport qui note que le pays « a continué de faire face à des menaces sporadiques, en grande partie de petites cellules terroristes indépendantes, dont la majorité prétendaient être inspirées ou affiliées à l'EI« . Affirmant que les Etats-Unis et le Maroc « ont une coopération de contre-terrorisme solide et de longue date« , le texte poursuit en expliquant que le gouvernement marocain a continué de mener sa stratégie globale de contre-terrorisme qui comprend des mesures de sécurité « vigilantes« , une « coopération régionale et internationale » et des « politiques de lutte contre la radicalisation« , notamment dans la formation des imams. Par ailleurs, la sécurité des frontières est « restée une priorité absolue pour les autorités marocaines« , indique le rapport, détaillant les opérations d'inspection aux frontières, aux points d'entrée, comme l'aéroport Mohammed V de Casablanca, par les membres des forces de l'ordre. Au niveau aéroportuaire, le travail des autorités marocaines est salué pour l' »excellente capacités de détection de documents frauduleux » grâce au travail de la police, des agents des douanes et de la gendarmerie royale qui sont en charge du contrôle des postes de contrôle mobiles et fixes le long des routes dans les zones frontalières, à l'entrée des grandes municipalités. De même, les unités de la marine et des garde-côtes marocaines effectuent des patrouilles et surveillent les eaux côtières du Maroc, y compris le détroit de Gibraltar, pour « interdire les trafiquants« . Le document cite également la participation active du Royaume du Maroc à l'échelle internationale dans la lutte contre le terrorisme, non seulement sur le terrain mais également en adhérant à plusieurs initiatives institutionnelles. « Le Maroc est un actif participant à la Coalition mondiale pour vaincre l'Etat islamique« , du Trans-Sahara Counterterrorism Partnership (TSCTP), et a participé à des exercices de formation régionaux multilatéraux, poursuit le rapport sur le terrorisme dans le monde. Pour rappel, le pays est allié majeur non membre de l'OTAN. Actuellement, le Maroc est coprésident du Global conterterrorism forum (GCTF) avec le Canada jusqu'en septembre 2021 et, a accueilli un événement GCTF en juin 2019, un atelier régional axé sur l'Afrique sur l'initiative relative à l'amélioration des capacités de détection et d'interception des voyages terroristes par le biais du filtrage renforcé des terroristes et du partage des informations, une initiative que le Maroc présidé avec les Etats-Unis. Par ailleurs, le Maroc a participé à des ateliers dirigés par l'ONU sur la détection et les moyens d'empêcher les terroristes de circuler à travers les pays et à travers l'approbation en septembre 2019, par les ministres du GCTF de quatre nouveaux documents-cadres, dont deux codirigés par les Etats-Unis. Il s'agit du « Mémorandum de New York sur les bonnes pratiques en matière d'interdiction des voyages terroristes », co-dirigé par le Maroc et les Etats-Unis, qui « aide les pays à s'acquitter de leurs obligations en vertu de la résolution 2396 du Conseil de sécurité des Nations Unies pour empêcher le voyage des terroristes ». « Le Maroc a également une forte coopération avec ses partenaires européens – en particulier la Belgique, la France et l'Espagne – pour contrer les menaces terroristes potentielles en Europe« , conclut le rapport.