Les internautes ont été secoués vendredi 19 juin, par une terrible nouvelle relayée sur les réseaux sociaux, celle du décès, deux jours plus tôt, d'une jeune femme d'à peine 32 ans, qui a trouvé la mort de manière tragique (et jusque là mystérieuse) dans une grande clinique de la capitale, alors qu'elle s'y trouvait pour une simple liposuccion. Pourquoi? Quand? Mais surtout comment? Aucune information n'a été donnée à la famille selon les dires de certains proches qui ont choisi de faire connaitre l'affaire à travers le réseau social Facebook. Des textes identiques ont, en effet, été postés par des membres de la famille de la défunte, où ils annoncent son décès, mais dénoncent en particulier les conditions de ce décès, ou le peu qu'ils en sachent. Ils « l'ont gardée 8h au bloc, et ont caché son état 3 jours durant, en disant à la famille qu'avec le Covid-19, ils ne pouvaient pas entrer la voir dans sa chambre », est-il notamment souligné dans le texte. Pour ajouter: « Les parents sont dans une colère et un deuil terribles. Ils veulent que cette affaire fasse du « buzz » pour qu'un vrai débat ait lieu au Maroc au sujet de la chirurgie esthétique. Les parents de la défunte souhaitent en parler publiquement et faire circuler l'information. Sa mère ne veut pas que d'autres gamines paient le prix (...)« . Une source proche du dossier approchée par Hespress FR explique que la famille a engagé une procédure judiciaire pour faire valoir ses droits. Elle dénonce en premier lieu « un défaut de matériel et d'équipement« , au sein de la clinique, une grande structure de la capitale, qui est pointée pour « avoir permis au chirurgien G., d'exercer dans de telles conditions« . « Justement nous ne savons pas ce qui s'est passé ! Sauf que la +clinique de la mort+ n'était pas équipée !!!! Pas de réanimation ! Pas de respirateur ! En plein Covid-19!! Faire une opération de ce style non urgente est un crime! », nous dit notre source. Elle souligne que la moindre des choses pour une chirurgie, spécialisée de surcroît, « est de pouvoir se dérouler dans des conditions optimales : médecins anesthésistes, réanimateurs infirmiers qualifiés, matériels de pointe... « . L'affaire Imane Bensmina n'a vraisemblablement pas livré tous ses secrets. Aujourd'hui elle est entre les mains de la justice qui pourra ainsi déterminer les responsabilités et dire si vraiment, comme le déplore sa famille, la jeune femme « a fait confiance à des charlatans« . Affaire à suivre…