Suite à la crise économique déclenchée par l'épidémie de coronavirus (Covid-19), le président américain Donald Trump a expliqué vouloir « protéger les emplois » de ses administrés. En effet, il a déclaré lundi en soirée qu'il avait l'intention de fermer les Etats-Unis aux personnes qui tentaient d'immigrer dans le pays pour y vivre et travailler. Le président américain Donal Trump dans son exercice préféré le tweet a une fois de plus sévi. « À la lumière de l'attaque de l'Ennemi invisible, et face à la nécessité de protéger les emplois de nos grands citoyens américains, je vais signer un décret présidentiel pour suspendre temporairement l'immigration aux Etats-Unis », a gazouillé Donald Trump ce lundi. Il répond semble-t-il aux 22 millions demandeurs d'allocation de chômage qui se sont inscrits depuis le début de la crise du coronavirus (Covid-19) qui frappe de plein fouet les Etats-Unis avec 797 867 cas de contamination et 42 364 décès. Le président américain pour dissimuler ses tares s'en prend une fois de plus à l'étranger. La limitation de l'immigration fait partie d'un des thèmes majeurs de campagne de Donald Trump. On le sentait venir car au cours des dernières semaines, l'administration Trump avait déclaré que les problèmes de santé causés par le coronavirus (Covid-19) justifiaient l'intervention rapide d'une suspension des demandes d'asile et le combat des sans-papiers. Au mois de janvier dernier, il avait restreint les déplacements avec la Chine où le coronavirus (Covid-19) était apparu, avant d'interdire les voyages entre les Etats-Unis et l'Iran, puis la plupart des pays européens. Avec son annonce surprise ce lundi en fin de soirée, le président américain marque son territoire et signifie sa volonté indéniable de fermer le pays au reste du monde. Une ordonnance formelle présidentielle ou décret interdisant temporairement la délivrance de nouvelles cartes vertes et de nouveaux visas de travail devrait intervenir dès les prochains jours, selon l'entourage de Donald Trump. Selon ce dernier, ces mesures protégeraient ainsi les travailleurs américains de la concurrence étrangère dès que l'économie nationale se remettrait de la fermeture des entreprises provoquée par l'épidémie de coronavirus. Les travailleurs qui ont depuis des années reçu des visas pour effectuer des travaux spécialisés aux Etats-Unis sont également concernés. Ils se voient de fait, refuser l'entrée du pays. Cependant, certains d'entre eux travaillant dans des industries jugées critiques et sensibles pourraient être exemptés de l'interdiction, ont déclaré des proches du président. Le nombre de visas délivrés aux étrangers à l'étranger souhaitant immigrer aux Etats-Unis a diminué de 25% environ en trois ans, passant à 624 528 en 2016, à 462 422 en 2019.