Le procès du jornaliste Omar Radi, poursuivi devant le tribunal de première instance de Casablanca, a été reporté au 5 mars. Radi est mis en cause pour « outrage à magistrat » en raison d'un tweet publié il y a 6 mois dans le quel il critiquait le juge et la sentence rendue à l'encontre des activistes du Hirak du Rif. Entendu dans la matinée du 26 décembre par la BNPJ, Omar Radi avait été déféré dans l'après-midi même devant le procureur du Roi près le tribunal d'Ain Sbaâ, puis incarcéré à la prison locale « Oukacha » pour «outrage à magistrat ». Selon son avocat, Me Omar Benjelloun, « des confrères avocats se sont nouvellement constitués dans le dossier après la libération d'Omar Radi« . Donc, a-t-il dit à Hespress FR, « la présidence a jugé bon de donner un délais suffisant pour qu'ils préparent leur défense ». « Aujourd'hui, on comptait plaider les nullités, mais vu la constitution des nouveaux confrères dans le dossier, la présidence a reporté« , a-t-il ajouté, notant que le journaliste continuera d'être poursuivi en état liberté provisoire « suite à mon interjection d'appel vendredi dernier au matin«