Alors que l'ordre ecclésiastique reste entouré de mystère, le pape François a décidé, mardi 17 décembre, de lever une partie du secret pontifical concernant les dénonciations d'abus sexuels au sein de l'église. Mais, les personnes concernées, les agresseurs ou violeurs, devraient être protégés. C'est un nouveau pas vers l'arrêt de l'impunité des membres de l'église catholique pour tout ce qui a trait aux abus sexuels, le pape François a levé ce mardi le secret pontifical et sur les procès et verdicts des abus sexuels commis par des religieux, a annoncé le Vatican. Mais une certaine confidentialité reste néanmoins inchangée. Il s'agit notamment des « informations » sur ces cas qui se doivent d'être « traitées de manière à garantir la sécurité, l'intégrité et la confidentialité (…) afin de protéger la bonne réputation, l'image et la vie privée de toutes les personnes concernées ». Mais « les plaintes, témoignages et documents de procédure » qui ont trait aux abus sexuels par les religieux seront désormais divulgués aux autorités judiciaires qui les demanderaient, alors que derniers restaient conservés dans les archives du Vatican. Selon Mgr Juan Ignacio Arrieta, membre du Conseil pontifical pour les textes législatifs, cité dans un communiqué du Vatican, ces instructions signées par le pape, ont pour objectif de « de préciser le degré de confidentialité avec lequel il faut gérer les informations et les plaintes concernant les abus sexuels » commis par des membres de l'église catholique.