La coordination syndicale (FNE, UMT, UGTM, CDT) des cadres du Centre d'orientation et de planification de l'éducation (COPE) annonce une grève « nationale » les mercredi et jeudi 11 et 12 décembre prochains, avec un manifestation devant le siège du ministère de l'Education nationale. Une réaction du corps syndical à la décision du ministère de l'Education nationale de licencier un certain nombre de cadres du COPE. Les cinq syndicats soulignent dans une déclaration commune cet appel à la grève « ne représente que la première partie de l'escalade dans le cadre d'un programme de lutte », contre ce qu'ils désignent comme une « accumulation d'injustices, de discriminations et de négligence des responsables du ministère de l'Education nationale à l'égard du dossier du COPE, malgré les protestations en cours« . Le dernier en date, précise les syndicats, aura été le sit-in qu'il qualifient de « réussi », le 23 octobre dernier, et « la marche historique vers le siège du ministère ». Les signataires ont également déclaré l'intention de « terminer l'année en grève et d'accueillir l'année prochaine au même rythme, avec une autre grève nationale le mardi 7 janvier 2020, avec des sit-in régionaux devant les Académies régionales d'éducation et de formation (AREF)« . La coordination syndicale appelle par ce biais le ministère de tutelle à « ouvrir un dialogue responsable et urgent, à répondre à tous les points » de leur dossier revendicatif, et à « bénéficier du droit d'assumer équitablement la fonction appropriée dans le secteur« . Les cinq syndicats déclarent que l'unification des cadres (consultants et inspecteurs) dans une seule fonction d'inspecteur d'orientation, ou de d'inspecteur de planification est « le principal point de départ pour résoudre les problèmes des COPE« . Cette demande est présentée comme « conforme » au consensus trouvé par la coordination des cinq syndicat des cadres d'orientation et de planification lors d'une réunion tenue en septembre dernier sur le statut des fonctionnaires du ministère de l'Education nationale, puisque ce dernier est appelé à être « réformé ». L'autre revendication que défendent les signataires de la déclaration commune est de disposer du droit de « changement du cadre de consultant au cadre d'inspecteur dans l'orientation et la planification« , et de « promotion des cadres embauchés après l'année de 2004« . Cette dernière demande passe, selon les cinq syndicats, par « l'extension de l'article 107 bis du décret 2.11.622 du 25 novembre 2011 sur le statut spécial du personnel du ministère de l'Education nationale ».