Le ministre tunisien de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a annoncé, mardi, que son pays vient d'adhérer à l'initiative « Adaptation de l'Agriculture Africaine (AAA) aux changements climatiques » (AAA), lancée en 2016 à Marrakech lors de la COP 22. Selon la presse tunisienne, cette annonce a été faite par le ministre lors de sa participation à l'Université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir à la 2ème Conférence ministérielle annuelle de l' »Initiative AAA », qui a réuni 28 délégations étrangères, dont 20 ministres, des représentants de gouvernements africains, d'institutions financières internationales telles la Banque mondiale, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, la Banque Africaine de Développement, des donateurs, ainsi que plusieurs scientifiques de renommée internationale. L'initiative Triple A, lancée lors de la COP22, portée et soutenue par le Roi Mohammed VI, a été dotée suite aux Hautes Instructions du Souverain d'une Fondation présidée par le ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour agir en faveur de l'adaptation de l'Agriculture africaine et ainsi comme l'a affirmé le Souverain lors du 28ème sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba, « constitue une réponse innovante et extrêmement concrète aux défis communs posés par les changements climatiques ». L'initiative AAA a vu le jour pour traiter la problématique de l'adaptation de l'Agriculture africaine au changement climatique, en relevant trois défis majeurs : augmenter l'accès au financement, optimiser la séquestration du carbone dans les sols et améliorer la productivité agricole. L' »initiative triple A », qui a pour ambition de réduire la vulnérabilité de l'agriculture africaine face aux changements climatiques, se distingue par une démarche pragmatique orientée vers la promotion de projets à fort potentiel au bénéfice des peuples africains et le financement de projets prioritaires de nature à lutter contre les impacts des changements climatiques sur l'agriculture en Afrique tout en assurant la sécurité alimentaire de tous les Africains.