Le député français républicain Eric Ciotti a annoncé à la chaîne télévisée israélienne i24News que s'il était au pouvoir, il reconnaîtrait immédiatement la marocanité du Sahara. « La souveraineté marocaine sur le Sahara est indiscutable. Le débat est seulement entretenu par l'Algérie pour des raisons de politique intérieure. »@ECiotti, président du parti @lesRepublicains, député des @AlpesMaritimes #Maghreb @cyrilamar_i24 pic.twitter.com/2dCRi18u3O — i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) May 14, 2023 Dans une interview accordée à i24News, Eric Ciotti s'est dit prêt à « reconnaître immédiatement » la marocanité du Sahara si le parti Les Républicains (LR) arrive au pouvoir en France. Le député des Alpes-Maritimes et président du parti précité, « a décidé de prendre le contre-pied d'Emmanuel Macron », souligne le journaliste, « en affirmant notamment, contrairement à la position officielle de la diplomatie française, que la souveraineté marocaine sur le Sahara était indiscutable ». « Il n'y a plus de débat » Ce n'est pas la première fois que Ciotti exprime une telle position. Lors de sa visite officielle au Maroc début mai, il avait déjà déclaré que « la souveraineté du Maroc est indiscutable » et qu'il « est urgent de résoudre cette question stratégique ». Il avait également partagé son opinion dans une interview pour le magazine Telquel. « Il suffit de regarder aujourd'hui le développement de ces régions du Sahara administrées de façon exemplaire par le Maroc pour mesurer qu'il n'y a pas de sujet, qu'il n'y a plus de débat », fait savoir Eric Ciotti selon qui ce dernier est « entretenu pour des raisons politiques intérieures par l'Algérie ». Lire aussi : Sahara: le Portugal réitère son appui à l'initiative marocaine d'autonomie « Il y a des faits historiques, une relation présente, un développement économique puissant dans ces régions qui naturellement font que cette souveraineté n'est pas discutable », abonde-t-il. Et de répondre favorablement à la question du journaliste sur la reconnaissance de la marocanité du Sahara en cas d'accès au pouvoir. Sur l'Algérie, il a également mentionné les nombreuses « concessions » de la France à son égard, sans voir de véritables « retours ». « J'écoute des messages très agressifs à l'égard de la France malgré les gestes répétés, quelquefois déplacés, effectués vers l'Algérie », dit-il. « Cela ne veut pas dire que la France ne doive pas parler à l'Algérie, elle doit parler à tout le monde, mais ne peut pas mettre sur le même plan tous les interlocuteurs, d'autant que certains ont des postures très agressives et nourrissent des alliances avec ceux qui sont nos ennemis », conclut-il.