La commission d'éthique de la FRMF a décidé de suspendre, entre autres, un responsable du Raja de Casablanca pour une durée de six ans. Derrière ces sanctions, des accusations de harcèlement à l'encontre d'une entraîneuse et de plusieurs joueuses. Ahmed Naim, secrétaire administratif de la section féminine du Raja Athletic Club (RCA) de Casablanca, a écopé d'une suspension de six mois de « toute activité footballistique », assortie d'une amende de 30.000 dirhams. La sanction a été annoncée ce lundi après-midi, par la commission d'éthique de la Fédération royale marocaine de football (FRMF). En cause selon la FRMF, une modification de la durée de contrat qui liait l'entraîneur Adel Fares au club Atlas 05 Fkih Ben Salah, avant que ce dernier ne soit racheté par le Raja et intégré dans sa section féminine. Mais aussi, selon la même commission, Ahmed Naim s'est rendu coupable de harcèlement à l'encontre de Khadija El Yazidi, entraineuse des gardiennes de but des Verts. Le mis en cause l'a également menacé de mettre fin à ses fonctions d'entraîneuse si elle refusait de répondre favorablement à ses exigences, explique la FRMF. Un autre responsable d'un club de football féminin a été sanctionné pour harcèlement. Il s'agit de Hamza Kassam, préparateur physique du club de football féminin Fleurs de Mohammédia, qui a été interdit de « toute activité footballistique » pendant deux ans, dont un avec sursis. Lire aussi: Rabat: un policier, accusé de harcèlement, suspendu Le responsable devra également verser une amende de 20.000 dirhams pour « avoir harcelé certaines joueuses du club », souligne la commission éthique. Dans son communiqué, la dite commission annonce également une suspension de deux ans, dont un avec sursis, contre Oussama El Idrissi, secrétaire général de la Ligue régionale de Fès-Meknès. Ce dernier n'a également plus le droit d'accéder aux stades pendant cette période. Selon la fédération, il a abusé de son poste au sein de cette ligue et violé une peine de suspension qui avait été prononcée à son encontre dans le passé.