Les cours mondiaux des carburants et les taxes appliquées au niveau national sont les principaux déterminants du prix de cette matière au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas. En réponse aux questions posées lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement, Baitas a expliqué que « le prix à l'international et les frais de chargement constituent 61% de la composition des prix, tandis que les impôts et taxes représentent 31% ». Et d'ajouter que le prix des carburants « ont connu une baisse d'environ un dirham après calcul des variantes de la deuxième quinzaine de juillet (du 1er au 15 juillet) », appelant les entreprises à « appliquer immédiatement cette baisse qui est fortement liée au pouvoir d'achat des citoyens ». Lire aussi. Prix des carburants: la contestation reprend, de plus belle, sur les réseaux sociaux Baitas a également précisé que la répercussion limitée de la baisse des prix de cette matière vitale au niveau international revient à la persistance de la tendance haussière du dollar et au repli du niveau des investissements dans le domaine du raffinage des produits pétroliers, ainsi qu'aux effets du conflit russo-ukrainien sur la demande internationale. A cet égard, il a relevé que le prix du baril de pétrole est tombé en dessous de 99 dollars durant la période du 12 au 14 juillet, pour augmenter, le 19 juillet, à environ 107 dollars, notant qu'au niveau international, et au cours de la seconde moitié de juillet (du 1er au 15), le gazoil a connu une baisse de 12,47%, passant de 1.411 dollars à environ 1.235 dollars, tandis que l'essence a enregistré un repli de 8,42% à près de 1.322 dollars.