Après les actes de vandalisme survenus à Tanger, à l'issue du match de l'IRT contre Berkane, plus de quarante personnes ont pu être arrêtées par la police locale, notamment grâce aux caméras de surveillance. La police de Tanger a procédé, dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'interpellation de 42 personnes pour leur implication présumée dans les actes de vandalisme ayant éclaté pendant et après le match ayant opposé l'Ittihad Riadi de Tanger (IRT) à la Renaissance sportive de Berkane (RSB). Selon des sources policières citées par plusieurs organes de la presse arabophone, 23 d'entre eux seraient des mineurs. Ils sont tous accusés d'outrage à des fonctionnaires publics lors de l'exercice de leurs fonctions, perpétration d'actes de violence liés au vandalisme sportif et détérioration de biens publics. La rencontre, qui s'est soldée par un nul (0-0), a été marquée par plusieurs actes de violence. D'abord, à l'intérieur du Grand stade de Tanger, certains supporters des deux camps ont arraché et jeté des sièges, comme le montrent plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux. Des jets de pierres contre les forces de l'ordre ont également été signalés à l'extérieur du stade, blessant légèrement quatre policiers et causant des pertes matérielles à cinq véhicules de la sûreté nationale. Les violences sont arrivées jusqu'aux rues jouxtant le stade, plusieurs voitures et magasins adjacents ayant été détériorés. Lire aussi: Hooliganisme: au Maroc, l'approche sécuritaire est-elle la bonne? Les personnes majeures interpellées ont été placées en garde à vue. Les mineurs, eux, ont été mis sous surveillance à la disposition de l'enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour élucider les circonstances exactes de ces actes de vandalisme.